Une marche de soutien jusqu’au sommet du Mont-Orford

SOUTIEN.  Les gens de la région sont invités à soutenir la cause du don d’organes en prenant part au Défi Chaîne de vie, le 15 octobre prochain, qui consiste à une montée symbolique au sommet du Mont-Orford. 

Pour cette occasion, les participants marcheront aux côtés de familles touchées par le don d’organes. Celles-ci se rendront au sommet pour aller porter le drapeau à l’effigie de l’événement, à la mémoire d’un proche ou encore en guise de solidarité envers la cause.

Parmi les «porte-étendards» de cette édition, on retrouvera notamment la famille Guay-Desbiens de Bromont. Ses membres ont été confrontés à la décision d’autoriser le don des organes en 2003, lorsque leur fils de 18 ans a perdu la vie à la suite d’un accident de la route. 

Cette activité se déroulera à l’occasion de la Journée mondiale du don d’organe et de la greffe et sur une quinzaine de montagnes simultanément aux quatre coins du Québec. 

S’ÉDUQUER AVANT D’Y ÊTRE CONFRONTÉ

L’un des objectifs de Chaîne de vie est de permettre à la population de mieux comprendre la réalité des familles de donneur, plus précisément sur le contexte extrêmement difficile entourant la prise de décision à l’hôpital lors d’un événement tragique, impliquant la mort cérébrale d’un proche. 

Comme le fait savoir l’organisme, les familles se trouvent souvent en proie à un conflit intérieur, entre le désir de respecter les volontés du donneur, s’il les a exprimées, et le besoin de faire face à leur propre deuil.

«Contrairement à une maladie où l’entourage peut avoir un certain temps pour se préparer, ici, l’issue fatale est soudaine et le temps se transforme en course contre la montre. D’un côté, il faut accepter la mort, même si elle ne s’observe pas, car la mort cérébrale a ceci de particulier. Le corps est encore chaud, le thorax bouge, les organes continuent de fonctionner, et ce, grâce à un ventilateur. De l’autre côté, il faut agir rapidement afin de prélever les organes et accepter de ne pas être présent lors du dernier souffle de l’être cher», fait-on savoir par voie de communiqué. 

Rappelons que le programme Chaîne de vie s’adresse principalement aux jeunes de 15 à 17 ans et est présentement enseigné dans une centaine d’écoles à travers le Québec, dont une dizaine en Estrie.