Une centaine d’heures dans le noir en moins de deux mois dans le secteur du lac Brompton

ÉLECTRICITÉ. Après six pannes électriques et plus de 100 heures dans le noir en moins de deux mois, une citoyenne du Canton d’Orford réclame une intervention d’Hydro-Québec pour réduire les interruptions de courant.

Marie-Élise Danaitis craint que la centaine de résidents du chemin du Lac-Brompton soient négligés par la Société d’État. Les pannes nocturnes des 11 et 13 janvier sont de trop, aux yeux de cette dame de 70 ans. «Je veux bien qu’on priorise la région d’Ayer’s Cliff, mais c’est important aussi de bien couvrir le secteur Nord du Canton d’Orford», déplore-t-elle.

«C’est vraiment désagréable, peste-t-elle. En plus de l’absence de courant, on a dépensé 300 $ d’essence pour une génératrice portative qui pollue, pue et émet un bruit infernal», se décourage Mme Danaitis.

Cette Orferoise refuse qu’elle et ses voisins deviennent des citoyens de seconde classe. «Je digère mal la réponse d’un employé qui explique l’inaction d’Hydro-Québec parce que notre secteur n’a aucun restaurant ni station-service et sans autre commerce, et malgré le fait que la majorité des résidents étaient des retraités, aucun d’entre nous ne requérait l’usage d’oxygène», témoigne-t-elle. 

Marie-Élise Danaitis réclame des interventions rapides sur la végétation, afin de réduire les risques de pannes. 

Elle souhaite également l’imposition d’un tarif variable en fonction de l’utilisation de chacun des propriétaires. «C’est vraiment fâchant de voir de l’autre côté du lac de grosses maisons largement illuminées 24 heures sur 24, peste-t-elle. Ces gens sont souvent absents pendant que nous, on vit dans le noir.»