Un Front commun « historique »

GRÈVE. La première journée de grève du Front commun du secteur public s’est tenue lundi dans toute la province. En Estrie, ce sont près de 25 000 travailleurs de plusieurs services publics comme les hôpitaux et les écoles qui demandent de meilleures conditions de travail. 

Le Front commun (CSN, CSQ, FTQ, APTS) s’est divisé un peu partout en région devant des établissements des réseaux de l’éducation, de la santé et des services sociaux pour faire entendre ses revendications de meilleures conditions de travail, dont « un rattrapage salarial » et « une protection contre l’inflation ».

« Près de 420 000 travailleurs à travers la province ont choisi de manifester, c’est historique ! », lance Éric Bergeron de la FTQ.

Les écoles primaires, secondaires et collégiales de l’Estrie ont manqué une demi-journée en raison de la grève qui agissait à titre « d’avertissement » auprès du gouvernement. Au total, ce sont plus de 300 points de services, incluant des établissements de santé qui ont été fermés en Estrie.

« On a besoin avant tout, d’un règlement qui va amener du monde dans nos professions que ce soit en santé, en éducation ou dans tous les domaines du service public », exprime Richard Bergevin, le président du Syndicat de l’enseignement de l’Estrie.

Le regroupement se dit insatisfait du résultat après une année complète de négociation, où « l’augmentation salariale est passée de 9 à 10,3 % », ajoute M.Bergevin.

Le Front commun a annoncé lundi matin une prochaine séquence de grève qui doit se dérouler pendant trois journées complètes, soit les 21, 22 et 23 novembre.

À moins d’une entente avec le gouvernement, les infirmières seront également en grève les 8 et 9 novembre.