Un adieu touchant à Marc Poulin

HOMMAGE. La communauté magogoise était nombreuse pour rendre un dernier et émouvant hommage à son ancien maire Marc Poulin, samedi (20 avril) à l’église Saint-Jean-Bosco.

Photos de famille et images de sa vie politique défilaient sur deux écrans géants pendant les trois heures dédiées aux condoléances à la famille. Ces clichés illustraient souvent un homme souriant tout au long de la cérémonie qui a suivi. Elle comportait un volet témoignage et un autre plus religieux, comme l’était l’homme décédé le 10 avril à l’âge de 74 ans.

L’émotion était au rendez-vous dès la première chanson interprétée par des proches du défunt, en l’occurrence ses frères Patrice et Nelson, ainsi que sa nièce Jessica. Le trio a commencé la cérémonie avec une pièce de Ginette Reno intitulée « Ceux qui s’en vont ».

L’interprétation de la chanson intitulée « Ne pleure pas si tu m’aimes », signée par Robert Charlebois et inspirée d’un texte de Saint-Augustin, a été un autre beau moment, surtout avec une photo de Marc Poulin en compagnie de Robert Charlebois projetée dans le choeur de l’église.

Sa fille Marie-Claude a rendu un vibrant hommage à un père « parti trop tôt ». Elle a remercié la population pour son support qu’elle a comparé à une « grande dose d’amour ».  « On reçoit ce que mon père a semé toute sa vie », a-t-elle notamment témoigné sans s’empêcher de partager quelques paroles d’une chanson de Lynda Lemay intitulée « Le plus fort, c’est mon père ».

Quant à Denise Poulin-Marcotte, soeur et ancienne collègue de Marc au conseil municipal, elle a insisté sur son dévouement et sa chaleur humaine. Elle a aussi souhaité de voir la maison de livres locale qui pourrait peut-être, un jour, porter le nom de Bibliothèque Marc-Poulin. « Ce lieu, c’est son principal héritage comme ancien maire de Magog », a-t-elle conclu.