Orford réactive le «vieux» dossier d’accès à son hôtel de ville

MOBILITÉ.  Le élus du Canton d’Orford ont «dépoussiéré» et remis à l’agenda municipal un dossier qui ne s’est jamais rendu plus loin qu’à la table des discussions. Il s’agit de la rénovation de l’hôtel de ville dans le but, plus précisément, de le rendre accessible aux personnes à mobilité réduite.

Le conseil municipal a récemment mandaté un architecte afin de réfléchir à une façon pour que les personnes se déplaçant en fauteuil roulant ou vivant avec certaines contraintes physiques puissent accéder au bâtiment sans difficulté.

Actuellement, l’hôtel de ville est conçu de sorte que les visiteurs font face à des escaliers dès qu’ils mettent un pied à l’intérieur. Ils ont le choix de descendre au sous-sol pour assister aux séances publiques ou monter au premier étage où se trouvent la réception et les bureaux municipaux.

«C’est un dossier qui remonte à l’époque du maire Pierre Rodier, se souvient le directeur général du Canton d’Orford, Bernard Lambert. M. Rodier trouvait qu’il était inacceptable, rendu dans les années 2000, que le bâtiment ne soit pas accessible. Les années ont passé et on est encore dans la même situation aujourd’hui. Je ne le cacherai pas, c’est un peu l’administration qui a ramené ce dossier sur la table, car il n’y avait pas d’engagement politique à cet égard. Mais tout le monde reconnaît que c’est une nécessité.»

Plus précisément, le mandat de l’architecte est de faire trois propositions d’agrandissement au conseil municipal. Ce dernier pourra choisir celle qui lui convient le mieux et ensuite, les coûts reliés au projet seront évalués. 

De façon sommaire, le scénario envisagé par la Municipalité serait d’agrandir le bâtiment jusqu’à l’abri de voiture actuel. Il serait possible d’y déménager la réception, qui serait alors plain-pied au rez-de-chaussée. On voudrait aussi installer des toilettes et aménager un cubicule pour permettre de rencontrer les gens à cet endroit au lieu de les faire déplacer dans les bureaux à l’étage. «Notre souhait serait également d’intégrer un monte-personne individuel pour permettre aux gens d’aller en bas, car les séances publiques continueront de se dérouler au même endroit. Comme établissement public, il faut un moment donné de prendre le virage et mettre les efforts où ils se doivent», conclut M. Lambert.