Magog retire ses menaces de poursuite pour sécuriser l’ancienne Difco

AFFAIRES MUNICIPALES. Partiellement satisfaite des travaux correcteurs réalisés depuis trois mois à l’ancienne usine Difco, la Ville de Magog retire ses menaces de poursuite judiciaire, tout en espérant que le propriétaire Anahid Hospitality Management sécurise à 100% ce vieil édifice désaffecté.

Anahid avait trois mois pour se conformer aux exigences de l’Hôtel de Ville, soit depuis l’automne dernier où les élus magogois avaient forcé le propriétaire, non seulement à sécuriser les accès au site et aux bâtiments, mais aussi à protéger cet espace patrimonial avant qu’il n’atteigne une détérioration irréversible.

Le conseil avait entrepris des démarches afin d’obliger Anahid à effectuer des travaux de réhabilitation sur trois immeubles situés au 160, rue Principale Est.

Le délai de 90 jours étant terminé, la Ville voit d’un bon oeil l’avancement du chantier jusqu’à maintenant. La mairesse Nathalie Pelletier confirme que la Municipalité n’entamera pas de recours contre l’entreprise qui possède ces bâtiments. «On n’ira pas plus loin, car l’objectif de la résolution de l’automne dernier était de faire bouger les choses, informe-t-elle. La majorité des travaux ont été faits, mais il reste assurément des améliorations à compléter.»

La collaboration d’Anahid Hospitality Management et une inspection sur place ont convaincu la Ville de faire confiance au propriétaire. «Ce n’est pas encore parfait, mais des pourparlers sont toujours en cours», assure Mme Pelletier.

En novembre dernier, les élus magogois avaient entamé des démarches relatives aux avis de détérioration prévus à la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme et à la réglementation municipale pour que cesse la dégradation des immeubles 3A, 5A et 10.