Magog écarte le dossier du sifflet du train

NUISANCE. En raison d’une facture jugée trop élevée, le conseil municipal de Magog met de côté le dossier du sifflet du train, considérée comme une pollution sonore indésirable pour plusieurs citoyens qui résident près du chemin de fer.

Le projet pour faire cesser le sifflet du train n’apparaît pas sur le programme triennal d’immobilisations adopté par la Ville, lundi dernier. Ayant récemment reçu les conclusions d’une étude de faisabilité, la mairesse Nathalie Pelletier explique que la facture de 4 millions de dollars ne passe pas parmi les élus. «Nous préférons prioriser d’autres dossiers», explique-t-elle.

Magog prend cette décision même si le coût total est subventionnable jusqu’à la hauteur de 80% par Ottawa. Les contribuables auraient tout de même à payer un minimum de 800 000 $, et ce, sans compter les chaussées à refaire aux passages à niveau.

«Nous souhaitons une atténuation du bruit du sifflet, mais nous demandons à la compagnie Canadien Pacifique et à Transports Canada de faire leur part et de prendre leurs responsabilités, sans compromettre la sécurité», suggère-t-elle.

L’élimination de cette pollution sonore se traduisait, notamment, par l’ajout de barrières aux passages à niveau et par l’installation de clôtures de part et d’autre de ces traverses.