«La loi 31 est une loi nécessaire», selon le promoteur des Jardins de la Falaise

IMMOBILIER. Le promoteur des Jardins de la Falaise, Marc Girard, ne se considère pas privilégié d’être le premier au Québec à bénéficier de la loi 31, une nouvelle mesure permettant de passer outre l’opposition des citoyens pour qu’une Municipalité autorise un développement immobilier. «C’est une loi nécessaire, c’est une loi du gros bon sens», insiste-t-il.

Aux dires de M. Girard, ce «super pouvoir» accordé aux élus contribuera à contrer la pénurie de logements. «Elle est primordiale, car des registres et des référendums freinent l’élan de ceux qui souhaitent réduire le manque d’habitations qui se situe à un déficit d’environ 1 million de portes seulement au Québec», commente-t-il.

Au-delà d’ajouter des unités d’habitation sur la rue du Sergent-Arthur-Boucher à Magog, M. Girard promet une construction plus verte que verte. En d’autres termes, il assure qu’il prônera les pratiques les plus écologiques possible pour l’érection de la vingtaine de logements et pour maximiser la protection de la nature environnante. 

«Je souhaite que mon projet devienne une carte postale pour mousser de nouvelles façons de faire en développement, avance M. Girard. Je vise toujours les meilleures méthodes pour mon projet, mais aussi pour le bien commun et collectif.»

Selon lui, il ira plus loin que les règles en vigueur en conservant 55% de verdure, «contrairement à des promoteurs qui rasent presque tout». Il se dit à l’affût des nouvelles technologies pour que son projet soit plus vert que tous les autres. «Je corrigerai même des erreurs du passé avec mon bassin naturel de rétention, car des rues avoisinantes ont été aménagées carrément sur un ruisseau. L’immobilier doit aussi s’adapter aux changements climatiques», poursuit-il en songeant aux «tristes méthodes du passé».

«Une fois complété, ce projet deviendra comme une oeuvre d’art laissée à la Ville de Magog, affirme-t-il. Ce sera un legs exceptionnel de la famille Girard.»

Estimée minimalement entre 8 et 9 millions de dollars, cette construction pourrait commencer l’automne prochain, mais l’échéancier pourrait se modifier en fonction de la recherche d’entrepreneurs et de fournisseurs.