Distribuer des paniers de Noël et de la joie

NOËL.  Une semaine pile-poil avant la veille de Noël, la population magogoise s’est encore une fois rassemblée en grand nombre pour la distribution des paniers de Noël du Souper du Partage, dimanche dernier (17 décembre).

Pour l’organisation et les bénévoles, ce sentiment de partage est parfois jumelé à une panoplie d’émotions. Parlez-en à Kévin Létourneau et Dany Caron, deux habitués à bord de leur camion.

« C’est notre façon de donner et de mettre la main à la pâte. Parfois, on ne peut pas toujours donner de l’argent, donc on donne du temps », résument-ils avant de se diriger vers une résidence à quelques minutes du Provigo, lieu de rassemblement de l’équipe du Souper du Partage.

Chez le Souper du Partage, le responsable des communications, Guy Madore, et le président, Stéphane Bégin, ont également mis la main à la pâte. (Photo Le Reflet du Lac – Nickolas Bergeron)

Grâce aux 408 paniers distribués, ce sont 826 personnes qui ont été aidées grâce à la magie des 200 bénévoles présents. Le président de cet organisme, Stéphane Bégin, affiche un large sourire lorsqu’il regarde la chaîne de montage remplie de bénévoles qui va de l’arrière-boutique de l’épicerie jusqu’aux camions de livraison en passant par les caisses.

« C’est le fun de voir autant de gens qui veulent faire une différence et qui ont le cœur sur la main », dit-il en faisant plusieurs allers-retours afin d’acheminer les paniers aux livreurs à l’extérieur.

Du plaisir et de l’émotion dans l’air

Pour Kévin et Dany, ce moment de décembre représente maintenant une tradition, alors qu’ils en sont à leur 10e et 5e distribution respectivement. Avec leurs nombreuses années derrière la cravate, les deux hommes de Magog s’aperçoivent des conséquences de l’inflation.

« Dans les prochaines années, il va avoir des demandes de plus en plus. Avec mon expérience, j’ai vécu plusieurs situations qui m’ont rendu émotif. Par exemple, une femme m’a déjà demandé de lui faire un câlin avant de fondre en larmes comme remerciement », explique M. Létourneau tout en se rendant au domicile d’une famille de trois enfants.

Arrivés à destination, les sentiments de fierté et de gratitude qu’habitent les deux copains ont atteint leur paroxysme. Ils sont bien conscients que leur action a apporté un bien inimaginable pour la famille dans le besoin.