À la découverte de Stanstead et d’Ayer’s Cliff

AFFAIRES MUNICIPALES. Les maires de Magog, Stanstead et d’Ayer’s Cliff ont profité du Banquet des maires de Memphrémagog, jeudi dernier (14 mars), pour faire découvrir les charmes, attraits et projets de leur municipalité respective. Une cinquantaine de personnes ont assisté à cette soirée organisée par la Chambre de commerce Memphrémagog.

Nathalie Pelletier a notamment abordé des dossiers déjà sur la place publique, comme la densification du parc industriel, la mission économique en Europe et la politique sur l’habitation. La première magistrate de Magog prévoit finaliser, d’ici décembre 2024, d’autres engagements comme la politique de l’arbre, le plan d’urbanisme de la Ville et le plan particulier d’urbanisme (PPU) pour le quartier des Tisserands.

Parmi les grands projets de 2024, Mme Pelletier cible le complexe à deux glaces de l’Aréna Memphrémagog, la réfection du parc Maurice-Théroux et de l’Espace Saint-Luc, l’amélioration de la plage des Cantons ainsi que la conclusion des travaux liés au déplacement des eaux usées d’Omerville.

STANSTEAD

Photos anciennes à l’appui, le maire de Stanstead, Jody Stone, a dressé un court historique de sa ville issue de la fusion des «Trois Villages» en 1995, en l’occurrence Stanstead Plain, Beebe Plain et Rock Island. Il a rappelé les années sombres qui ont suivi la fermeture de l’usine Butterfield au milieu des années 1980.

Il a toutefois vanté le redressement de sa communauté au cours des dernières années, ciblant notamment la florissante industrie du granit, les propriétés à cheval sur la frontière canado-américaine et la présence de 280 étudiants internationaux au prestigieux Collège de Stanstead. «On a même réussi à générer une hausse de notre population de 4,34 % depuis quatre ans, et ce, après plusieurs années en déclin, a mentionné M. Stone. C’est une excellente nouvelle, surtout après une diminution de 32% de nos citoyens depuis 1956.»

AYER’S CLIFF

Le maire d’Ayer’s Cliff, Simon Roy, a notamment partagé à la rigolade que sa municipalité était beaucoup plus que le restaurant Wood. Il a énuméré les attraits et les commerces d’Ayer’s Cliff, dont l’Exposition agricole (25 000 visiteurs annuels), le rodéo du 13 au 16 juin prochain, la clinique médicale, le lac Massawippi, le Sentier Nature Tomifobia et le «bilinguisme harmonieux».

Selon le premier magistrat, les secteurs industriel et touristique se démarquent pour un village de 1200 personnes, grâce à Wulftec (plus de 300 emplois), Everest (plus de 40 emplois) et l’Hôtel Ripplecove (plus de 50 emplois).

Aux dires de M. Roy, le principal défi de la Municipalité sera d’attirer des familles et de la main-d’oeuvre. La solution retenue par les élus est la transformation d’un immense terrain en une zone résidentielle près de la rue Tyler. «Notre objectif consiste à construire entre 96 et 160 unités de logement sur un horizon de 5 à 10 ans, ce qui nous permettra d’augmenter notre population de 200 à 300 personnes, détaille-t-il. C’est beaucoup pour un village de 1200 citoyens, qui célèbre ses 115 ans en 2024.»