Gilles Bélanger souhaite implanter une superclinique médicale à Magog
SANTÉ. L’homme d’affaires magogois Gilles Bélanger aimerait implanter une superclinique médicale à Magog, plus précisément dans son Carrefour Santé Globale.
Pour ce faire, M. Bélanger s’est inscrit au Registre des lobbyistes du Québec. L’objectif consiste à pouvoir parler de ce projet sans problème aux autorités concernées, comme le ministère de la Santé et des Services sociaux et le CIUSS de l’Estrie – CHUS.
On est loin de la coupe aux lèvres, car les démarches de l’homme d’affaires ne sont qu’à leur premier balbutiement. De plus, des recherches entreprises par Le Reflet du Lac, le mois dernier, se sont butées à des portes closes (voir autre texte). Médecins magogois ainsi que des représentants du CIUSS – Estrie et du ministère de la Santé se disaient étrangers à toute rumeur de superclinique à Magog, plus particulièrement dans l’ancien IGA de Magog, à ce moment-là. Aucune demande de désignation de superclinique provenant du CIUSSS de l’Estrie n’avait été alors adressée à Québec.
Appelé à commenter son inscription au registre, Gilles Bélanger admet que tout un défi l’attend avant d’ouvrir une superclinique. «Ce sera possible si on réussit à réunir les conditions gagnantes. Ce n’est pas moi qui va décider. Ce sont les médecins avec le ministère», résume-t-il.
Par contre, impossible de savoir s’il a contacté des médecins magogois en ce sens, ni s’il souhaite fusionner une des deux cliniques médicales magogoises.
M. Bélanger sait aussi qu’il ne pourra jumeler l’actuelle Clinique médicale privée (hors-RAMQ) sous le même toit qu’une future superclinique (réseau publique), plus précisément au Carrefour Santé Globale. L’achalandage de la clinique convient à M. Bélanger, mais le recrutement des médecins pour le privé semble plus difficile. L’homme d’affaires songe donc à modifier l’offre pour se convertir au public. Certains services pourraient néanmoins demeurer dans le privé.
Son rêve serait d’inaugurer une superclinique à l’automne 2017 dans le meilleure des mondes, mais il sait que cet échéancier demeure presque irréalisable.
Selon les informations obtenues, chacune des supercliniques devra assurer des soins de première ligne sur une période de 12 heures chaque jour. Des services de prélèvement, de radiographie et d’échographie seraient offerts gratuitement dans ces futurs établissements. En d’autres termes, il s’agit d’une clinique médicale, comme on les connaît aujourd’hui, mais qui offre des services bonifiés dans le but de désengorger les urgences.