Le bien des citoyens passent avant les chicanes de clan

Est-ce que la guerre de clans au conseil municipal de Magog serait finalement la vraie raison pour laquelle les gens de Magog sont privés d’un service de navette à un prix abordable ?

C’est la question que je me pose depuis que François Vaes, responsable de Transdev Limocar, m’a téléphoné à la suite de la parution d’une lettre ouverte dans La Voix de l’Est, à Granby. Je demandais simplement qu’on m’explique pourquoi le problème n’existait pas à Granby. Qui avait pris part à la solution ? Quelle est cette solution ? Pourquoi ne peut-on pas l’appliquer à Magog ?

Selon les informations reçues, tout prendrait du temps à Magog pour des raisons administratives. La Ville aurait reçu des plaintes écrites contre le déménagement à l’actuel emplacement du terminus. L’endroit envisagé ne correspondrait pas aux normes du zonage de la Ville de Magog. Le conseil municipal serait divisé sur la question. Et, voilà pourquoi ça prendrait autant de temps pour régler l’affaire.

Ainsi, Transdev Limocar ne saurait pas encore s’il pourra s’installer là ou devoir chercher un autre endroit le long de l’autoroute dans Orford ou Eastman. On estime que le problème ne pourra pas être réglé avant novembre ou décembre, soit le temps que ça prend au conseil pour se réunir et résoudre ce problème.

Selon M. Vaes, Transdev Limocar ne peut pas tenter d’organiser un service de navette à un prix abordable pour Magog tant que la question administrative de (zonage) ne sera pas solutionnée. Il faut d’abord savoir si Magog veut d’un terminus.

À Granby, Transdev Limocar contribue au paiement d’une partie des coûts de la navette pour certains départs. Ainsi, dans ces cas, les gens peuvent obtenir un billet de taxi et avoir droit à un prix spécial, en achetant leur billet d’autobus. Grâce à ce billet de taxi, les usagers peuvent bénéficier de coûts réduits pour l’utilisation de la navette. Ce qui représente évidemment une dépense pour Transdev Limocar. Ce service de transport en commun intercité permettrait un service plus rapide en ayant des terminus en dehors des villes. Mais, c’est son choix. M. Vaes souligne qu’il appartient aux villes de la grosseur de Magog d’organiser leur service interne de transport en commun, ce qui éliminerait de facto le problème pour le transport entre le centre-ville et le terminus.

Selon M. Vaes, il y aurait 19 départs horaires à Magog et une augmentation de la clientèle depuis le changement de localisation du terminus.

En fait, pour moi, le problème ce n’est pas la localisation, mais le moyen de s’y rendre pour ceux qui n’ont pas d’autos, en attendant que Magog se dote d’un service de transport en commun. Ce dont s’occupe le conseil.

M. Vaes m’a aussi appris qu’il y a maintenant des départs pour le service local, à Magog. Les arrêts pour ces départs sont situés : coin Bowen-Merry; Du Moulin-Principale et Soutière-Principale. Il est possible d’avoir l’horaire au nouveau terminus ou encore en allant sur le site Transdev.ca.

Selon M. Vaes, le grand problème à Magog est qu’on ne connaît pas les besoins de la population qui se plaint des changements.

Transdev Limocar veut bien créer un axe Magog-Sherbrooke, mais pour cela il faut d’abord savoir de quels services exacts les gens qui se plaignent ont besoin. Qui pourrait prendre ce problème en main ? Le conseil municipal pourrait-il si nécessaire organiser une assemblée d’information spéciale assez large pour couvrir en même temps le besoin de transport en commun à Magog. On peut aussi écrire à Transdev Limocar en se rendant sur son site internet. Ceux qui se sentent lésés devraient prendre la parole et faire connaître leurs besoins.

Il me semble que si tout le monde faisait un effort, le problème pourrait être très vite résolu pour le bien de tous ceux qui ont besoin d’un service d’autobus. C’est évident que la majorité des gens ont une auto, mais ce n’est pas le cas de tous.

Les gouvernements existent justement pour résoudre les problèmes, pas seulement se chicaner. Socrate savait faire la part entre politicaillerie et Politique avec un P.

 

Jean Simoneau

Magog