L’Homme panache effectue sa dernière tournée

CHASSE. Après avoir fait les délices des amateurs de chasse pendant près de 20 ans en présentant ses aventures aux quatre coins du Québec, de l’Ontario et du Nouveau-Brunswick, Réal Langlois mettra un point final à ses célèbres soirées-conférences au terme de sa tournée 2018.

«Ça fait quelques années que j’y pense, mais là, c’est officiel: ce sera ma dernière. Rendu à 57 ans, j’ai peut-être moins d’énergie qu’à mes débuts, et je veux me concentrer sur des soirées privées et donner plus de formation aux autres chasseurs», a expliqué celui qu’on surnomme l’Homme Panache.

Amorcée le 25 janvier à Windsor, sa tournée fera un arrêt au Théâtre Magog, ce samedi 27 janvier dès 19 h 30.

Pour l’occasion, les spectateurs auront droit à une soirée spéciale, soit «Le Party du chasseur», avec le groupe Country Road Band. «On a voulu mettre une ambiance de party pour cette dernière soirée dans ma ville natale. Question film, les gens vont en avoir pour leur argent avec des séquences tournées notamment au Yukon, au Nouveau-Brunswick, à Terre-Neuve et en Gaspésie», laisse entendre Réal Langlois.

Vedette populaire

Depuis 2001, l’Homme Panache a totalisé près de 2000 représentations et effectué plusieurs dizaines de milliers de kilomètres de route, dans le cadre de ses tournées annuelles.

Dans certains coins du Québec, il est devenu une véritable vedette. «Quand je me promène dans un centre commercial à Rivière-du-Loup par exemple, je me fais reconnaître régulièrement et les gens arrêtent pour me parler. Je suis pas mal plus tranquille quand je circule à Magog», lance-t-il en riant.

«Il faut dire aussi que la chasse est une véritable religion dans ces régions et que j’ai même une émission à la télé (à TVA) qui passe depuis plusieurs années dans le Bas-Saint-Laurent, sur la Côte-Nord, en Gaspésie et au Nouveau-Brunswick. Ça explique la popularité», ajoute-t-il.

Un record du monde

Grâce à ses techniques de chasse et sa passion pour l’image, Réal Langlois a su faire rêver et transmettre ses péripéties sur grand écran, avec des décors spectaculaires en toile de fond. Ses tournages au Yukon, entre autres, ont offert des scènes mémorables. «J’ai tellement de beaux souvenirs de tous ces voyages. La capture de l’orignal qui m’a valu un record du monde (le plus gros panache à l’arc/en 2008) figure dans les meilleurs moments. La bête était à quelques pieds de moi et il y avait une tension incroyable. Ça a donné une scène extraordinaire», se rappelle le chasseur et cinéaste.

Ce dernier se dit également fier d’avoir récemment abattu un orignal qui se trouvait à plus de 1000 verges de distance, une séquence qu’on pourra voir dans le film de cette année. «C’était peut-être mon plus petit «buck» en carrière, mais c’était sans doute mon plus long tir. J’avais un télescope qui m’indiquait la distance et qui calculait la descente de la balle… jusqu’à 900 verges. Étant donné que je dépassais cette distance, j’ai dû m’ajuster au meilleur de mes connaissances».

Question de remémorer des souvenirs à plusieurs, Réal Langlois offrira un segment de ses meilleurs moments, à la fin de son film régulier. «J’ai réservé un segment d’une dizaine de minutes pour les scènes les plus marquantes des dernières années. Dans tous les cas, la beauté de la nature est impressionnante», a-t-il conclu.

Les billets pour la soirée du 27 janvier sont en vente chez Létourneau Marine et Pronature de Magog, ou encore sur le site hommepanache.ca/