Pour gagner, les Diamondbacks de l’Arizona ont dû apprendre à perdre

PHÉNIX — Pour apprendre à gagner régulièrement, les Diamondbacks de l’Arizona ont dû apprendre à perdre.

Une terrible séquence de six semaines au milieu de l’été a failli faire dérailler leur saison, mais les Diamondbacks ont persévéré et en sont sortis plus forts. 

Maintenant, ils se trouvent en deuxième ronde contre les Dodgers de Los Angeles, après avoir balayé les Brewers de Milwaukee en deux parties.

Le premier match aura lieu samedi en Californie.

«Nos joueurs ont le caractère pour ce genre de moments, a avancé le voltigeur de centre des Diamondbacks Alek Thomas.

Ça n’a pas toujours été le cas chez les D’Backs, qui participent aux éliminatoires pour la première fois depuis 2017. Ils ont subi 110 défaites en 2021 au cours d’une saison qui a mis la patience de tous à l’épreuve.

Ces jours sombres semblaient bien loin à mi-chemin cette saison. L’Arizona avait une fiche de 50-34 le 1er juillet et pointait au sommet de la section Ouest de la Nationale, trois matches et demi devant les Dodgers.

Puis, les choses se sont compliquées.

Les Diamondbacks ont montré un dossier de 7-25 lors des six semaines suivantes, chutant à 57-59 au 11 août. Ils avaient pratiquement effacé tout leur travail des trois premiers mois. Les joueurs et les entraîneurs ont insisté sur le fait qu’il n’y avait pas de panique, mais une sensation écrasante de déjà-vu entourait l’équipe.

Ces journées se sont finalement avérées très importantes pour développer le caractère de l’équipe.

«Il s’agissait de ne pas perdre notre identité, a dit le premier but Christian Walker. Dans ces moments, c’est facile de se dire,  « qu’est-ce qui manque? Qu’est-ce qu’on devrait faire différemment?’ De chercher un élément en particulier pour expliquer pourquoi ça ne va pas bien.

«Parfois, c’est valable et justifié. D’autres fois, il s’agit simplement de garder la tête baissée et de continuer à avancer. Vous êtes juste dans une mauvaise séquence.»

Cette mauvaise séquence s’est éventuellement estompée.

Walker et la recrue sensationnelle Corbin Carroll ont commencé à frapper à nouveau, Zac Gallen et Merrill Kelly ont ancré la rotation et quelques transactions à la date limite – comme l’ajout du stoppeur Paul Sewald et du voltigeur Tommy Pham – ont créé une étincelle.

«J’essayais de dire aux gens que si vous avez cinq bons mois et un mauvais, vous pouvez jouer en octobre, peu importe à quel point ce mois est mauvais, a raconté Sewald. Mais c’étaient six semaines assez médiocres.»

Malgré tout, ça n’a pas brisé les Diamondbacks.

Ces jours-ci, aucun déficit ne semble trop difficile à combler. Ils ont tiré de l’arrière tôt lors des deux matchs contre les Brewers avant de faire taire la foule de Milwaukee.

«Avec le recul, je suis heureux que nous n’ayons pas eu de grandes réactions instinctives pour réécrire la façon dont nous allons gagner, a dit Walker. 

«Nous sommes devenus une meilleure équipe. Nous avons appris à nous sortir de quelque chose comme ça, à endurer une période difficile et à ne pas paniquer. C’est tout aussi important que de savoir comment gagner.»