Selon la recherche, les plantes invasives pourraient être transformées en textile.
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Selon une recherche de l’Atelier Luma, un groupe de réflexion à Arles, au sud de la France, les espèces végétales envahissantes pourraient être recyclées en papier, fil et colorants textiles respectueux de l’environnement. L’occasion parfaite de dépenser ses gains durement gagnés aux jeux de casino en ligne. Les recherches ont débuté lorsque le laboratoire s’est associé au Parc des Calanques à Marseille. Le parc déracine de nombreuses espèces végétales exotiques et envahissantes dans le cadre d’un effort d’amélioration de la biodiversité.
Les espèces végétales envahissantes se propagent très rapidement et peuvent déplacer les plantes indigènes, ce qui empêche leur croissance. Cela réduit ainsi la diversité des espèces végétales. L’une de ces espèces marseillaises, communément appelée Agave sisalana, est originaire du sud du Mexique.
“Nous transformons les agaves en différents matériaux : la fibre est transformée en fil et la pâte en différents types de colle, papier, carton, etc…”, a annoncé Axelle Gisserot, la cheffe de projet à l’Atelier Luma.
Les plantes en question ont déjà fait l’objet de transformations. Au laboratoire, nous sommes déjà parvenus à faire des colorants naturels. “Nous sommes en train de travailler à l’ouverture d’un plus grand laboratoire de teinture à Arles, au sud de la France, qui pourrait se spécialiser dans les colorants naturels”, a pu déclarer Gisserot. La petite production pourrait alors en faire usage. Il pourrait s’agir d’une sorte de fournisseur commun à toutes les petites entreprises locales.
Le laboratoire prévoit de collaborer avec davantage de parcs régionaux afin de mener d’autres expériences sur des plantes envahissantes déracinées et ainsi augmenter les possibilités de transformations.