L’évolution du marché immobilier postpandémie au Québec 

Le monde de l’immobilier a connu des bouleversements sans précédent durant la pandémie de COVID-19. Cette période a eu — et a toujours — des impacts sur les comportements des vendeurs et des acheteurs. Tour d’horizon de l’évolution des mentalités en cette ère postpandémique.

La crise sanitaire a provoqué une panoplie de transformations dans le marché immobilier québécois, notamment en raison de l’adoption du télétravail (qui a incité des milliers d’employés à se relocaliser) et d’une baisse historique des taux d’intérêt. Nous avons donc constaté :

  • Un exode des citadins vers les régions;
  • Une explosion de la demande pour des maisons individuelles;
  • Une augmentation considérable des prix des propriétés;
  • Un important phénomène de surenchère;
  • Une baisse des inscriptions immobilières;
  • Une hausse des ventes réalisées sans inspection préachat;
  • Un ralentissement de la construction de propriétés.

Parallèlement, les courtiers immobiliers et les courtiers hypothécaires ont dû s’adapter durant la pandémie et adopter plusieurs outils et solutions sécuritaires pour respecter les mesures sanitaires. Aujourd’hui, les rencontres et les visites virtuelles sont monnaie courante.

Parmi les outils utilisés par les futurs acheteurs avant, pendant et après la pandémie se trouve la calculatrice hypothécaire. Celle-ci permet de connaître votre capacité à rembourser vos versements d’hypothèque en fonction de différents critères (mise de fonds initiale, terme du prêt, taux d’intérêt).

Changements de comportements depuis la pandémie

Maintenant que la pandémie est derrière nous, comment les vendeurs et les acheteurs se comportent-ils? D’abord, la hausse des taux d’intérêt et l’incertitude économique incitent tout le monde à la prudence. Le marché en 2024 en est encore un qui favorise les vendeurs. Ceux-ci sont toutefois plus enclins à vendreleur propriété qu’au plus fort de la pandémie, d’autant plus que celle-ci a pris beaucoup de valeur. Cela dit, le marché est inégal au Québec : les plex de 5 logements et moins, par exemple, s’avèrent plus difficiles à vendre. Les vendeurs doivent donc faire preuve de patience et recourir aux services d’un courtier immobilier pour mettre toutes les chances de leur côté.

Il est également important de souligner que les propriétaires et acheteurs expérimentés tirent particulièrement bien leur épingle du jeu dans ce contexte, car ils possèdent suffisamment d’actifs. Les premiers acheteurs, pour leur part, sont anxieux vu les prix exorbitants des (rares) maisons, l’inflation, la hausse des taux d’intérêt, etc. Ainsi, les jeunes ménages voulant devenir propriétaires se tournent vers des solutions en tous genres, comme d’attendre une hypothétique baisse des taux d’intérêt, de recourir à l’aide de leurs parents pour amasser la mise de fonds ou de faire des compromis (ex. : choisir une maison ne répondant pas à tous leurs critères).

Enfin, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec, certaines tendances se profilent en 2024, y compris les suivantes :

  • Les intentions d’achat se maintiennent malgré le contexte économique;
  • Les jeunes ménages demeurent actifs (environ la moitié prévoit acheter);
  • La maison unifamiliale domine les intentions d’achat (81 %).

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