INSPQ: rebond des cas de maladie de Lyme au Québec en 2021 après un recul en 2020

MONTRÉAL — La maladie de Lyme a repris sa progression au Québec en 2021, après un recul du nombre de cas observé en 2020.

Les données les plus récentes publiées plus tôt cette semaine par l’Institut national de santé publique (INSPQ) indiquent que 709 cas de maladie de Lyme avaient été déclarés aux autorités de santé publique en date du 6 avril 2022, dont 650 cas confirmés ou probables acquis au Québec. Le taux d’incidence de la maladie en 2021 a été 1,7 fois plus élevé qu’en 2019, l’année ayant affiché le deuxième taux d’incidence le plus élevé.

En 2021, parmi les 650 cas de maladie de Lyme acquis au Québec, l’Estrie a encore été la région sociosanitaire (RSS) la plus touchée. Avec 452 cas, la région a rapporté près de 70 % de l’ensemble des cas du Québec. Les autorités ont répertorié 124 cas en Montérégie.

Chacune des autres régions sociosanitaires, même celle de Montréal, en ont rapporté moins de 20.  

Le groupe d’âge le plus affecté par la maladie de Lyme au Québec en 2021 a été celui des personnes âgées entre 60 et 69 ans, suivi par celui des 50 à 59 ans, des 40 à 49 ans et des 70 à 79 ans.  

La maladie de Lyme se transmet par la piqûre d’une tique porteuse d’une bactérie. Elle peut aussi affecter les animaux.

Chez l’humain, le symptôme le plus courant de la maladie est une rougeur sur la peau. Plusieurs personnes atteintes présentent de la fatigue, de la fièvre et des courbatures, mais si la maladie n’est pas détectée et traitée rapidement, la bactérie peut se disperser dans le sang et entraîner d’autres symptômes bien plus incommodants.

Selon le gouvernement du Québec, le fait que les hivers sont moins froids qu’avant pourrait en partie expliquer la progression de la maladie. L’adoucissement du climat permettrait aux tiques de survivre et de se développer plus facilement.

Au Québec, la maladie de Lyme est une maladie à déclaration obligatoire depuis 2003, ce qui signifie que les médecins et les gestionnaires des laboratoires qui détectent un cas doivent obligatoirement en informer les autorités de santé publique.