Une populaire sculpture du Vieux-Québec de passage à Magog

DÉCOUVERTE. Artiste scuplteure de renommée internationale, la Magogoise Nicole Taillon a décidé d’ouvrir son atelier à la population, l’instant de quelques jours. L’occasion était selon elle idéale, alors que sa populaire sculpture «Le Grand Bienvenue», qui niche normalement dans le Vieux-Québec, est de passage à l’atelier, le temps de quelques retouches.

C’est jusqu’au 30 juillet (ce dimanche) que les curieux pourront visiter l’atelier, situé derrière la galerie d’art de l’artiste se trouvant chez elle (160 chemin Roy), entre 11 h et 17 h. «Certains viennent d’Allemagne pour voir mes sculptures, mais on dirait que les gens de ma région, ça m’effraie un peu plus. Ce sera particulier, car personne n’est prophète dans son pays, mais j’ai hâte de les rencontrer. Je vois ça comme une grande joie», de lancer Mme Taillon, à quelques heures de l’ouverture de l’atelier, vendredi dernier.

L’artiste fait valoir que la visite est ouverte à tous, et non seulement à ceux qui désirent acheter des œuvres qui, elle ne s’en cache pas, ne sont pas à la portée de tous les portefeuilles. «On a besoin de vendre pour continuer, mais il n’y a pas que ça non plus. Si ça peut créer de nouvelles passions, c’est tant mieux. Ce que je trouve important, c’est le partage, car on ne sait jamais le bien que l’art peut faire», poursuit Nicole Taillon.

Non moins d’une quarantaine de sculptures sont actuellement exposées, en plus de nombreuses œuvres de différents artistes peintres, dont Tex Lecor, Serge Brunoni, Roland Palmaerts, Danièle Bélanger, Guy Labbé et Danièla Zékina, entre autres, sans compter que l’architecture de la résidence, qui est l’une des plus anciennes de Magog, vaut à elle seule l’arrêt, selon Mme Taillon.

Une sculpture qui fait jaser

«Le Grand Bienvenue» est la principale raison pourquoi Nicole Taillon a décidé d’ouvrir son atelier cette année. On lui a demandé de la retravailler, car les nombreux touristes qui l’approchent et les hivers ardus de Québec ne l’ont pas épargnée. «Je travaille souvent avec ma porte de garage ouverte, alors depuis environ un mois, il y a des voitures qui s’arrêtent pour voir où j’en suis. Il me reste encore une semaine ou deux de travail à faire, alors je me suis dit que ce serait plaisant si les gens d’ici pouvaient la voir», laisse-t-elle entendre.

En plus de la visite de l’atelier et de la galerie, des démonstrations sont faites par une spécialiste des patines, Carole Hébert. Une collaboratrice, France Raquer, accompagne également Mme Taillon dans cette aventure.