Un auteur, son âme et sa quincaillerie!

LITTÉRATURE. Bien connu dans le milieu artistique québécois, mais peu connu du grand public, l’agent de communication Alain Labonté présente son premier livre «Une âme et sa quincaillerie». À travers des parcelles d’histoires de son existence et de celles de ses parents chéris, l’auteur livre un vibrant hommage à la vie.

Il a toujours eu du talent pour écrire l’amour. Au fil des ans, Alain Labonté a signé des chansons pour de nombreux artistes, dont Bruno Pelletier et Martine Saint-Clair. L’auteur et agent de communication est aussi reconnu pour sa grande générosité. Il s’implique dans différentes causes, telles que les Impatients, un organisme qui vient en aide aux personnes atteintes de problèmes de santé mentale, le Centre Philou, qui offre des services spécialisés aux enfants handicapés, et le Trophée Rose des sables, qui remet ses dons à l’Association Enfants du désert.

Son premier livre, «Une âme et sa quincaillerie», il en rêvait depuis longtemps. «Quand ma mère a fait sa première dépression, j’avais 12 ans. À cet âge, on ne comprend pas trop ce qui se passe. Un soir, je me suis enfermé dans ma chambre et j’ai écrit cinq choses que je voulais faire dans la vie pour avancer avec légèreté. J’ai écrit; être en santé, aimer, être aimé, voyager et écrire un livre.»

L’écriture a toujours été une thérapie pour lui. Des instants de solitude et de silence qu’il affectionne depuis l’enfance. Pour ce premier livre, l’auteur n’a pas voulu faire dans la fiction. Il préférait rendre hommage aux deux personnes qui ont fait de lui un être généreux, passionné de la vie et toujours en quête du bonheur. Une histoire vraie, qui ressemble à celle de tant d’individus.

«Depuis la sortie de mon livre, j’ai beaucoup de messages bouleversants de lecteurs. Je suis content parce que le mot qui ressort davantage dans les commentaires est l’authenticité. Les gens me disent que mon livre leur a permis de replonger dans leur enfance pour comprendre certaines choses liées à leur mère ou à leur père. Il y a tellement de gens dans l’ombre qui sont des exemples et des inspirations. C’est pour cette raison que j’ai voulu écrire ce livre», souligne celui qui consacre ses 120 pages à sa mère, aux prises avec de sévères dépressions, ainsi qu’à son père, ce grand homme qui vouait un amour sans borne à sa famille, disparu il y a quelques années.

L’auteur se raconte

Sans pudeur, Alain Labonté se raconte à travers ses souvenirs. Avec un passé ni facile, ni trop pénible, il fait le récit de son amour pour la vie. «À un certain moment dans ma vie, j’ai décidé d’être heureux! C’est là qu’on voit à quel point le mental peut être fort! Nous vivons tous des épreuves. Certaines personnes ont la vie extrêmement facile, mais ils sont en dépression ou malheureux. Tout est dans la façon de voir les choses. Le bonheur, ça se travaille tous les jours», raconte le Montréalais d’adoption qui a eu un chalet à Eastman pendant de nombreuses années. Il compte d’ailleurs s’installer en permanence en Estrie dans un avenir rapproché.

«C’est le métier qui m’a amené à Montréal. J’ai été élevé sur une ferme laitière, en campagne. J’ai donc appris très tôt à aimer le silence. Je n’étais pas malheureux pour autant. En fait, j’avais l’impression que c’était ça la vie et que tout le monde vivait la même chose.»

Cette solitude qu’il chérit tant sera d’ailleurs le thème de son prochain livre. Il faut dire qu’Alain Labonté est un adepte de retraites à l’Abbaye Saint-Benoit-du-Lac. «On apprend beaucoup de choses à travers la solitude et le silence. J’ai commencé à faire des retraites parce que j’étais épuisé du bruit de Montréal. Mais je ne suis pas religieux pour autant. Je suis tout simplement à la recherche d’un sens dans la vie. Combien de gens se mettent à genoux tous les dimanches, mais lancent des roches dès leur sortie de l’église!»

Pour en savoir davantage sur l’auteur, visitez le www.labontecommunications.ca.