Le terminus déménage à la halte routière de l’autoroute 10

MAGOG. Transdev déménage son terminus de la sortie 118 à 115 de l’autoroute 10, plus précisément à la halte routière située sur la rue Milletta.

Ce changement entrera en vigueur le 18 juin prochain. Dès ce moment, les utilisateurs pourront stationner leur véhicule face au bâtiment de services, dans la cour de l’entreprise d’Excavation Germain Lapalme & fils. «Il y aura suffisamment d’espace pour tout le monde. On ne peut pas utiliser le stationnement de la halte routière étant donné que le temps maximum permis est de quatre heures», explique le directeur général de Transdev, Dominique Lemay.

Puisque l’arrêt est à deux pas de l’autoroute, le directeur général soutient que ce changement assurera une plus grande fluidité des autobus et un meilleur respect des horaires. «L’espace est beaucoup plus restreint à la sortie 118, ce qui occasionne beaucoup de congestion et parfois même des retards. Je sais que ça causait aussi des problèmes au propriétaire du dépanneur. Il y a quand même eu des discussions pour négocier une nouvelle entente au même endroit, mais ça n’a pas fonctionné», soutient-il.

L’accès à des toilettes ainsi qu’à des restaurants représente également un grand avantage aux yeux de Dominique Lemay. Malgré tout, il est conscient que certains clients risquent de mal accueillir cette annonce, particulièrement ceux demeurant plus loin de la halte routière. «Ce sera certainement dérangeant pour certains, mais je crois sincèrement que c’est un emplacement beaucoup plus approprié. C’est ce qui est ressorti de nos discussions avec les élus de Magog et de la région», ajoute-t-il.

Pas de changement à Sainte-Catherine-de-Hatley

Par ailleurs, Transdev maintiendra son service de transport interurbain à Sainte-Catherine-de-Hatley jusqu’au moins la fin de l’année scolaire 2016-2017. Il s’agit d’un revirement de situation alors que la compagnie avait eu l’autorisation de la Commission des transports du Québec, en janvier dernier, pour retirer la municipalité de son itinéraire en raison d’un faible achalandage. «On a fait une erreur carrément puisque nos chiffres ne tenaient pas compte de la vente de passes mensuelles. On s’excuse pour les inconvénients que cette situation a pu causer», conclut M. Lemay.

Durant les premières semaines de 2016, quatre passes mensuelles avaient été achetées. Au total, il y en avait eu 20 en 2015 et 9 en 2014.