Jean Perron: entre Israël et la Gaspésie
ENTRAÎNEUR. Même si son dernier séjour dans la Ligue nationale remonte à plus de 25 ans, l’ex-entraîneur du Canadien de Montréal, Jean Perron, n’a jamais été aussi occupé.
Entraîneur de l’équipe nationale d’Israël, collaborateur pour différents médias, impliqué dans une compagnie de transport, voilà ce qui meuble aujourd’hui le quotidien de celui qui a remporté la Coupe Stanley avec le Tricolore, en 1986.
De passage au Manoir des Sables, le 28 août dernier, à titre d’invité spécial du Tournoi de golf de la CCI Magog-Orford, Perron a démontré qu’il avait toujours sa fougue des beaux jours et la langue bien affutée. «On m’a récemment offert de diriger les Prédateurs de Laval (dans la Ligue nord-américaine), mais j’ai répondu au propriétaire (Lucien Paquette) que je n’avais pas la disponibilité pour me lancer dans une telle aventure. Ce poste, c’est pratiquement un emploi à temps plein», a-t-il lancé.
Il faut dire que l’homme de hockey a élu domicile à Chandler, en Gaspésie, il y a un an, et qu’il vient d’entamer ce qu’il appelle une semi-retraite. «Je viens une semaine par mois à Montréal et en région, afin de m’occuper de mes chroniques dans les médias et autres intérêts d’affaires. Les trois autres semaines, je les passe en Gaspésie. Et aujourd’hui, avec la technologie, c’est très facile de collaborer à distance», explique celui qui aura 68 ans en octobre prochain.
Impliqué au sein du programme de hockey d’Israël depuis dix ans, Jean Perron compte bien poursuivre sa collaboration avec cette nation, davantage réputée pour son histoire sainte que ses prouesses au hockey. «Je vais aux Championnats du monde tous les ans avec Israël, fait-il remarquer. Cinq de mes anciens joueurs ont même atteint différents circuits professionnels. Il y a des jeunes qui sont très bons là-bas. C’est par contre difficile de développer beaucoup de monde quand on a juste un aréna et demi», a-t-il conclu.