Une absolution inconditionnelle pour importation de GBL
DROGUE DU VIOL. Un homme du Canton de Hatley s’est reconnu coupable devant le juge Paul Dunnigan d’une accusation sérieuse d’importation de GBL, en juin dernier.
Par Bertrand Gosselin
Sans produire les mêmes effets que la cocaïne et le crack, dans le corps humain, le GBL se transforme in vivo en GHB dont il produit sensiblement les mêmes effets : euphorie, production d’hormones de croissance, relaxation, augmentation de la libido et, en cas d’overdose, potentiellement mortel.
Son caractère hautement acide, autant que sa saveur répugnante, commande une haute dilution préalable à toute consommation et c’est pourquoi le GLB, mieux identifié comme la drogue du violeur, lui est préféré parce que moins dangereux.
C’est en substance ce que l’avocat criminaliste Michel Dussault a expliqué au Tribunal pour l’amener à imposer à son client âgé de 38 ans, une absolution inconditionnelle. Toute autre sentence lui aurait automatiquement fait perdre le poste important qu’il occupe au sein d’une grande entreprise.
La représentante de la Couronne fédérale dans ce dossier réclamait des travaux communautaires à l’intérieur d’une probation de deux ou de trois ans. Ce client de Me Dussault avait, dans le passé, déjà obtenu une absolution conditionnelle pour une possession simple de 130 grammes de cocaïne.
En échange contre cette seconde absolution, celle-là inconditionnelle, l’individu a effectué un don de 2 500 $ à un organisme.