Le «monstre de Magog», Renald Côté, soumis à une série de conditions pour limiter ses contacts avec les mineurs

JUSTICE. Ayant purgé une sentence de 14 ans de prison pour avoir agressé et séquestré sa fille aujourd’hui décédée, le Magogois Renald Côté est soumis à un encadrement légal.

Selon le journal La Tribune, l’individu devra respecter une série de conditions après avoir fait l’objet d’une dénonciation en janvier dernier. À ce moment, une femme a porté plainte après avoir vu Côté offrir des bonbons à un enfant de neuf ans. Il aurait tenté de l’attirer dans sa résidence de la rue Stanley.

Aucun geste criminel n’avait alors été commis et Côté n’était soumis à aucune condition. Mais par prévention et en raison de ses antécédents, la Régie de police de Memphrémagog avait procédé à son arrestation.

Au Palais de justice de Sherbrooke, ce matin, Côté a accepté de limiter au maximum les contacts avec les personnes mineures au cours des 18 prochains mois. Concrètement, il lui est interdit de rester seul avec des enfants âgés de moins de 16 ans et de se trouver dans un rayon de 25 mètres de tout endroit susceptible d’être fréquenté par des enfants comme un parc et une école. Il lui est aussi interdit d’accepter un emploi bénévole ou rémunéré qui le placerait en lien de confiance avec une personne de moins de 16 ans.

La seule exception est que Côté pourra s’approcher à 15 mètres maximum d’une garderie en milieu familial qui se trouve près de chez lui. Cette condition a pour but de lui permettre de demeurer à son appartement.

Rappelons que le Magogois a été reconnu coupable d’avoir commis des gestes à caractère sexuel sur sa fille qui était âgée de quatre à huit ans, et ce, de concert avec ses deux fils. La victime a également été séquestrée, emprisonnée et saisie de force plusieurs fois. D’autres agressions ont été commises sur elle à l’âge de 21 ans, au moment où elle était hospitalisée et atteinte d’un cancer des ovaires qui a causé son décès en 2002. Côté niait encore complètement les gestes qui lui étaient reprochés lorsqu’il a été libéré en 2014.

(TC Media)