Intoxiqué et en crise, il roule à une vitesse folle sur la rue Principale Ouest

MAGOG.  Un individu intoxiqué et en état de crise a donné du fil à retordre à la Régie de police de Memphrémagog (RPM), la nuit dernière, après avoir roulé à vive allure sur la rue Principale Ouest à Magog.

Selon ce que rapporte le lieutenant Carl Pépin de la RPM, les policiers ont reçu un appel vers minuit leur indiquant qu’un individu était possiblement en crise dans le secteur de la sortie 115, de l’autoroute 10. L’homme en question avait loué un hébergement sur une plateforme de type Airnb. 

En route vers les lieux, un patrouilleur a alors croisé un véhicule sur la rue Principale Ouest, qui se dirigeait à haute vitesse vers le centre-ville. Il a alors fait le lien que les deux événements étaient fort possiblement liés avant de partir à ses trousses. «Le conducteur circulait extrêmement rapidement alors qu’il a été capté à 116 km/h près du stationnement Cabana, où la limite est de 50 km/h. Il a même ignoré un feu de circulation qui était rouge», rapporte Carl Pépin.

Le chauffard a finalement été intercepté à l’extérieur d’une station-service, où il est sorti de son véhicule les pieds nus de manière très agitée et en sueur intense. Aucunement collaboratif, le suspect a été maîtrisé non sans difficulté par les agents. L’un d’eux a même subi des blessures mineures dans l’altercation. «Une prise de sang a été exigée par les policiers et à la suite de l’analyse, des accusations de conduite avec les facultés affaiblies pourraient être déposées à l’encontre de l’individu, qui demeure à Montréal. Ce dernier possède des antécédents en matière de trafic de drogues et pour de la fraude.»

En attendant, l’homme de 35 ans a reçu trois constats d’infraction totalisant plus de 2000 $, en plus de perdre 17 points d’inaptitude. Son permis de conduire a aussi été suspendu pour sept jours. 

Précisons qu’après l’arrestation, la RPM a fouillé le logement du suspect pour s’assurer que personne d’autre ne se trouvait sur place. « L’enquête a révélé que l’homme a sauté du deuxième étage pour atterrir directement dans la neige, pieds nus, puisque le loquet interne du logement était en place sans que personne ne s’y trouve », conclut le lieutenant Pépin.