Avocat magogois tabassé par un solide gaillard
L’avocat magogois Michel Cliche a été tabassé par un solide gaillard dans la nuit du 13 au 14 juin.
Deux yeux au beurre noir ainsi que trois fractures au nez résultent de cette attaque qu’il qualifie d’injustifiée.
L’agresseur de Michel Cliche reconnu coupable
La victime raconte qu’elle mangeait simplement dans une cantine du centre-ville de Magog lorsqu’elle interpelle verbalement un individu pour qu’il cesse la provocation sur un autre individu. «On m’a menacé à deux reprises de me calmer sinon je subirais le même sort», indique-t-il.
La Régie de police Memphrémagog a été appelée en renfort pour calmer les esprits. Michel Cliche déplore cependant que les policiers en fonctions aient laissé aller les deux agresseurs après une simple discussion, car la victime ne souhaitait pas se plaindre. «Je voulais porter plainte, mais on m’a dit qu’ils n’étaient pas dangereux», déplore-t-il.
Michel Cliche et la victime ont malheureusement rencontré les deux agresseurs en se dirigeant vers leur voiture respective, quelques minutes plus tard. Les suspects, qui n’avaient pas apprécié l’appel à la police, ont répliqué avec taloches et coups de poing, dont un qui a fracassé le nez de Michel Cliche, en plus de lui faire perdre beaucoup de sang.
Les deux victimes ont officiellement déposé chacune une plainte pour voies de faits et menace. Le principal agresseur s’est présenté au quartier général de la Régie de police Memphrémagog, ce matin (17 juin). Le procureur-conseil a décidé de le garder en liberté moyennent une promesse de comparaître devant un juge d’ici quelques semaines. Il lui est également interdit d’entrer en contact avec les victimes.
Michel Cliche aurait préféré que les policiers interceptent les agresseurs dès les premiers instants afin d’éviter la violente altercation, dont il a été victime. «Je déplore le manque de protection, qui découragera de plus en plus de témoins de se manifester, par crainte de représailles. Je sors publiquement mon histoire pour éviter que des situations similaires ne se reproduisent, pas pour jouer au justicier», insiste-t-il.
Guy Roy, de la Régie de police, signale qu’il ne peut identifier le suspect, car il n’a pas encore comparu devant un juge. De plus, il assure que le travail des policiers a été réalisé selon les règles de l’art. «On ne pouvait arrêter les suspects dès les premiers instants, car personne ne voulait se plaindre. Également, une vérification a été faite sur place, mais les suspects n’avaient rien dans leur dossier pour les épingler», résume-t-il.