Magog: une nouvelle construction de 3 M$ au «Johnny»
AFFAIRES. Le restaurant Pizzéria Johnny subira une véritable cure de rajeunissement dans les prochains mois, alors que son propriétaire travaille sur une nouvelle construction évaluée à près de 3 M$.
Voilà déjà 16 ans que Stéphane Bourque a acquis ce restaurant de la rue Saint-Patrice Est. Au fil des ans, il a investi temps et argent pour redonner un peu de lustre au bâtiment datant de plusieurs années.
Toutefois, il considère que le temps est venu de passer à une nouvelle étape. L’homme d’affaires souhaite offrir à ses fidèles employés et clients un endroit au goût du jour, plus fonctionnel et agréable, d’autant plus que l’espace actuel est insuffisant.
«Johnny, ça va toujours rester un restaurant familial. Mais quand les gens vont entrer dans le nouveau bâtiment, je veux qu’ils fassent «wow»! On va garder notre signature de «fast-food» de luxe, avec de la bonne nourriture et une belle ambiance.»
Le nom sera légèrement modifié, passant de Pizzéria Johnny à Johnny Resto. Une appellation déjà utilisée dans deux des trois autres restos appartenant à M. Bourque, situés à Sherbrooke et Windsor.
Un attachement avec le «bas de la ville»
Pour demeurer ouvert durant les travaux, la nouvelle construction prendra forme de l’autre côté de la rue, dans l’un des deux stationnements. Un bâtiment abritant des logements, situé face au commerce actuel, sera aussi démoli.
Une fois le nouveau resto en marche, l’édifice actuel et le bâtiment voisin, occupant notamment les bureaux administratifs, seront aussi rayés de la carte au profit d’espaces de stationnement. «On double le nombre de places pour se garer et le resto passera de 125 à 250. Il y aura une section où les gens viendront eux-mêmes chercher leur commande pour manger sur place, et une autre avec service, explique celui qui possède également ses licences d’entrepreneur général.
«On y ajoute une salle de réception et une salle de jeux pour enfants, mais aussi pour adultes avec des arcades. Ça ne se compare à rien à ce qui se fait actuellement, car ma vision est toujours d’être différent et surtout, de m’amuser là-dedans», poursuit-il.
L’objectif est d’amorcer la première démolition au printemps prochain pour enchaîner avec la construction et une ouverture à l’automne 2020.
«Nous avons regardé plusieurs possibilités, dont sur les rues Sherbrooke et Principale Ouest. Mais pour la plupart de ces terrains, il fallait devenir locataire, ce qui n’était pas mon souhait. Et au final, le bas de la ville et Johnny, ils sont faits pour être ensemble. Les gens du coin y sont attachés et c’est la même chose pour nous», assure le principal intéressé.
Rien de concret avec l’hôpital
Alors que l’hôpital de Magog cherche à prendre de l’expansion, plusieurs rumeurs ont circulé impliquant Stéphane Bourque, lui qui possède des bâtiments et terrains voisins du centre hospitalier.
Toutefois, ce dernier assure qu’il n’y a rien sur la table à l’heure actuelle. «Ça fait déjà plusieurs années que j’ai des discussions à ce sujet. La réalité est que je n’ai jamais eu d’offres concrètes, précise-t-il.
«Mais au-delà des affaires, je reste toujours ouvert lorsqu’il est question de l’hôpital. Car si je peux jouer un rôle pour maintenir et même augmenter les services de santé dans notre région, je serai le premier à le faire. Malgré tous mes projets, je demeure avant tout un citoyen qui a à cœur sa communauté», conclut celui qui embauche actuellement 225 employés dans ses quatre restaurants.