Une troisième génération de Labrèche à la Marjolaine

THÉÂTRE. Lorsque Léane Labrèche-d’Or s’est amenée au Théâtre la Marjolaine avec ses complices de la pièce «On t’aime Mickaël Gouin!», elle est devenue la troisième génération de Labrèche à œuvrer dans ce mythique lieu culturel d’Eastman. Son grand-père Gaétan (décédé en 1990) et son père Marc (toujours bien vivant!) y ont en effet travaillé à quelques reprises durant la première moitié d’existence du Théâtre, notamment à la mise en scène. La jeune femme en est toutefois à une première vraie expérience de théâtre d’été en Estrie. «Je n’ai pas vraiment de souvenirs du passage de mon père ici, car j’étais beaucoup trop jeune à l’époque. Ce sera donc un été de découvertes. Marc-André (Coallier) a l’habitude de louer un chalet pour héberger les comédiens, alors ce sera certainement une belle expérience à vivre en groupe», a-t-elle lancé, quelques jours avant le lancement officiel de la saison. En couple avec le personnage principal de la pièce, Mickaël Gouin, Léane Labrèche-d’Or ne manque pas de boulot par les temps qui courent. Multidisciplinaire – comme son célèbre père, pourrait-on dire – , on l’a notamment vue comme comédienne maison de SNL Québec (émission devenue Le Nouveau Show) et dans la série Les Magnifiques. Cet automne, elle animera  l’émission «Karaoké», une téléréalité sur les adeptes du karaoké dans les bars, dont elle est également l’une des conceptrices. «C’est vrai que j’ai eu la chance de travailler pas mal au cours des dernières années. Et je me sens surtout choyée d’avoir travaillé avec des gens qui sont vraiment l’fun à côtoyer», a louangé la comédienne et humoriste qui a fêté ses 30 ans sur les planches de la Marjolaine, le 6 juillet dernier. À l’aube du 60e L’année 2018 représente la 15e saison estivale de Marc-André Coallier à la barre de la Marjolaine. Le comédien, animateur et homme d’affaires a toujours le feu sacré pour son entreprise, même s’il a avoué à quelques reprises son désir d’en céder la gestion. «Lorsque j’ai acheté le Théâtre, c’était vraiment un coup de cœur. Je pensais toutefois me trouver des partenaires au fil des ans, afin de partager certaines responsabilités, mais je suis encore seul», constate-t-il. Le propriétaire estime que son établissement pourrait certainement un jour être pris en charge par une Municipalité ou un organisme à but non lucratif.