Un public prêt à tout pour se plonger dans l’univers du conte
NOUVEAUTÉ. Malgré une météo qui aurait pu décourager les plus frileux, les spectateurs ont répondu présents lors de la première édition de OFFO – Festival du conte d’Orford présenté sur cinq journées, la semaine dernière.
Malgré que les principaux spectacles se tenaient à l’intérieur ou sous un grand chapiteau, les organisateurs ont craint le pire en voyant la pluie et le froid s’inviter à leur programmation. Heureusement, aucune prestation ne s’est déroulée devant des chaises vides, bien au contraire, selon le grand artisans de OFFO, Steven Larivière Beaudoin. «Les gens ont bravé les intempéries pour être de la partie. On a eu des spectacles complets, tandis que les salles étaient bien remplies pour les autres. Pour une première édition, on est satisfait du déroulement.»
Parmi ses coups de coeur, il parle sans hésiter de la journée d’ouverture, qui était marquée par une prestation au sommet du mont Giroux. «Une trentaine de personnes ont pris part à la randonnée pour se rendre dans un petit endroit intime, où s’est déroulée la prestation. De se retrouver là, entouré de montagnes, c’était tout simplement magique.»
S’il n’en tenait qu’à lui et sa petite équipe des productions Ça commence à quelle heure, Steven Larivière Beaudoin poursuivrait l’aventure l’an prochain avec une deuxième édition. Toutefois, il soutient que la réalisation de son souhait dépend de bien d’autres facteurs. «On n’a pas encore eu le temps de faire un bilan et de voir nos chiffres. Il y a aussi toute la question du financement. Car sans aide, ni commanditaires, ce n’est pas un festival qui peut exister par ses propres moyens. Il y a encore beaucoup d’éléments à valider avant de pouvoir confirmer à 100% que nous serons de retour, mais on l’espère vraiment», conclut-il.