Orange O’Clock: encore plus prêt du but
MUSIQUE. Reconnu pour avoir remporté les honneurs dans différents concours musicaux, le groupe sherbrookois Orange O’Clock tente cette fois de se démarquer au concours Searchlight 2015, organisé par CBC Music. Rencontre avec ces trois jeunes passionnés, bien déterminés à faire une carrière internationale dans l’industrie musicale.
Anthony Simoneau Dubuc et les frères Mickaël et Raphaël Fortin sont trios habitués des concours. Depuis la création de leur groupe Orange O’Clock, il y a un peu plus de trois ans, ils ont remporté les concours «Faites briller votre étoile», ILL’Musik et Sherbrooklyn. Ils ont aussi fait bonne figure au Searchlight 2013, en se classant en finale provinciale de ce concours canadien organisé par CBC.
Le trio, qui présentait l’an dernier son premier album sous étiquette indépendante, a récemment été approché à nouveau par l’organisation du concours Searchlight. Le moment était parfait. «On venait tout juste d’enregistrer de nouvelles chansons pour les radios, mais on ne savait pas comment les lancer. Au même moment, les organisateurs de Searchlight nous ont écrit pour nous offrir de participer à nouveau au concours. On s’était pourtant dit que c’était fini les concours de votes, mais celui-ci est arrivé à un moment parfait; il s’agit de la porte d’entrée idéale pour les radios canadiennes», raconte le guitariste Anthony Simoneau Dubuc.
Cette fois-ci, Orange O’Clock espère se rendre très loin dans le processus qui, présentement, compte plus de 3 300 groupes de partout au Canada. Pour ce faire, ils ont besoin de la collaboration du public. Les gens peuvent voter une fois par jour en se rendant sur le site de CBC/Searchlight. La chanson retenue par Orange O’Clock pour le concours est sa nouveauté intitulée «Can’t Fight the Feeling».
Le grand gagnant du concours remportera entre autres 20 000 $ en équipements Yamaha, ainsi qu’un voyage à Toronto comprenant une participation à un grand festival organisé par CBC.
Le vent dans les voiles
Même s’il reste encore bien du chemin à faire pour arriver à leur but, Anthony, Mickaël et Raphaël sont heureux et fiers du chemin parcouru jusqu’à présent. En moins d’un an, ils ont lancé leur premier album «Crazy Carnaval» et ont fait la première partie de Marie-Mai à la Fête du lac des nations (l’invitation leur avait été donnée par le président de Sherbrooklyn et directeur de la Fête du lac Jean-Pierre Beaudoin).
La suite des choses s’annonce encore plus brillante pour le trio. «David Lavergne, du groupe Bears of Legend, s’occupe de réserver des spectacles pour nous. On s’attend de faire plusieurs spectacles cet été, et encore plus à l’automne. Pour les radios, on compte les approcher au cours des prochaines semaines. On va aussi relancer les maisons de disque que l’on avait approchées l’an dernier, lors de la sortie de notre album. Plusieurs avaient trouvé notre matériel intéressant, mais nous avaient demandé de revenir avec du matériel incomplet, dans le but de pouvoir développer quelque chose avec nous», raconte l’auteur- compositeur, pianiste et chanteur Mickaël Fortin.
Et où se voient-ils dans cinq ou six ans? Sur des scènes des quatre coins du monde, certes. «On aimerait bien d’ici là avoir gagné un Grammy!», lance Anthony, avant de poursuivre sa réflexion sur ce grand rêve. «C’est en travaillant qu’on réussit! Il n’y a pas de formule magique, il faut rester positif!»
Notons qu’Orange O’Clock sera en spectacle le premier mai, au Cabaret Eastman.