Nicole Taillon: des œuvres en bronze et un cœur en or
SCULPTURE. Bien que ses sculptures de bronze soient vendues à travers la planète et qu’elle jouisse d’une réputation internationale, Nicole Taillon se sent toujours honorée lorsqu’elle peut exposer ou s’impliquer dans sa ville d’adoption, à Magog
Depuis quelques jours, l’une de ses œuvres a trouvé refuge en bordure de la piste cyclable et piétonnière, près de la pointe Cabana. Elle sera inaugurée officiellement par la Ville de Magog d’ici quelques semaines.
Cette Cassiopée grandeur nature est issue du même moule qu’une autre de ses créations ayant élu domicile à Cape Canaveral, il y a quelque 25 ans.
Malgré ses succès dans plusieurs pays, Nicole Taillon demeure une femme terre-à-terre, profondément attachée à son milieu.
Voilà sans doute pourquoi elle a choisi de s’impliquer au sein de l’organisme magogois Le Tandem, qui offre des services pédiatriques.
Non seulement offre-t-elle une partie des profits réalisés par la vente de cartes postales à sa galerie, mais elle s’est également engagée à remettre 10 % de la valeur de ses œuvres qui seront vendues lors de l’exposition Plaisir d’Artistes, un événement qui aura lieu du 6 au 9 août au Marché Bonsecours, et dont elle assume la présidence d’honneur.
«La cause des enfants me tient beaucoup à cœur et l’exposition Plaisir d’Artistes est reliée à la Fondation du Docteur Julien. Quand j’ai appris que cette fondation oeuvrait aussi en Estrie, j’ai décidé de m’y impliquer», explique l’artiste magogoise.
Un retour dans le Vieux-Québec
L’année 2019 est jusqu’à maintenant passablement chargée pour Nicole Taillon.
En avril dernier, son nom est revenu dans l’actualité lorsqu’une de ses sculptures les plus célèbres, le Grand Bienvenue, a fait un retour dans le Vieux-Québec.
Considérée comme l’attraction la plus photographiée par les touristes dans la Vieille Capitale (après le Château Frontenac), cette œuvre représentant un fou du roi avait été retirée de son emplacement habituel, devant la Caisse Desjardins, en 2017, avant d’être acquise par le promoteur GM Développement.
Cette compagnie lui a officiellement donné un nouveau trône devant la résidence touristique Monsieur Jean. «Ce n’est pas très loin de l’endroit où il était auparavant situé, et je dirais même qu’il est plus visible à son nouvel emplacement. Pendant son «absence» de près de deux ans, j’en ai profité pour la ramener à mon atelier de Magog et le restaurer. Ça m’a aussi donné l’occasion de le montrer aux Magogois durant le Circuit des arts (en 2017). Je crois que les gens d’ici étaient bien heureux de le voir dans notre région», se rappelle-t-elle.