Musée d’art naïf: beaucoup de chemin parcouru en 20 ans depuis la petite maison blanche

CULTURE. Le Musée international d’art naïf de Magog a parcouru beaucoup de chemin depuis son ouverture en 2002 dans une petite maison blanche située sur le chemin Roy. 20 ans plus tard, son fondateur Yvon M. Daigle et deux présidents ont sélectionné des oeuvres afin de présenter une exposition illustrant l’évolution de cette institution culturelle.

M. Daigle se rappelle très bien de ce 24 septembre 2002. Son rêve prenait forme dans cette petite maison aujourd’hui disparue. Le Musée a par la suite eu pignon sur la rue Desjardins dans un bâtiment du défunt Club Azur. Il accueille maintenant les visiteurs dans l’ancienne bibliothèque de Magog sur la rue Merry Nord, et ce, depuis 2012.

Cet organisme est très fier de sa croissance, ayant vu sa collection permanente passer de 182 à plus de 1300 oeuvres aujourd’hui. 42 pays sont représentés, comparativement à 18 il y a deux décennies.

L’actuel président Pierre Roy considère cet anniversaire comme une «étape importante» dans la vie du Musée, surtout qu’il est devenu «une vitrine internationale pour la ville de Magog». Des Américains le visitent de plus en plus pendant les vacances estivales. Deux classes du Vermont viendront bientôt le découvrir.

Le directeur général du Musée, Michel Forest, souhaite maintenant amasser le financement nécessaire pour qu’il puisse y consacrer tout son temps, plutôt que deux jours par semaine. «Une campagne de financement nous permettra ainsi et sûrement d’assurer notre croissance», ajoute-t-il. 

Pierre Roy poursuit en criant mission accomplie, tout en spécifiant que les défis à surmonter demeurent présents. «Notre travail des 20 prochaines années sera d’assurer sa pérennité et d’enrichir la démonstration de la pertinence et de l’importance d’étudier l’art naïf», enchaîne-t-il.

M. Forest croit que le Musée est sur la bonne voie, surtout avec ses quelque 8500 visiteurs annuellement. «Nous venons tout juste de terminer notre meilleur été avec 3500 personnes en nos murs», se réjouit-il.