Le Cabaret Eastman ouvre ses portes en grand

Ayant nécessité d’importants travaux de construction au cours des douze derniers mois, le nouveau Cabaret Eastman a ouvert ses portes pour la toute première fois au grand public, le 5 octobre dernier, dans un effet de surprise le plus complet.

Caressant ce rêve complètement fou depuis plus de 20 ans, le propriétaire Jean-Pierre Clairoux s’était bien assuré de ne pas vendre la mèche de son projet tant et aussi longtemps que le dernier clou n’était pas cloué. «Je sais que le mot courait un petit peu dans le coin, mais je voulais vraiment rien dévoiler avant le grand lancement d’aujourd’hui (5 octobre). J’ai étudié en marketing et j’ai fondé ma propre agence de publicité, donc je suis une personne habituée de faire les choses dans un certain ordre. C’est en quelque sorte ma signature et je suis bien heureux de l’avoir transposé entre les quatre murs du Cabaret Eastman!», a déclaré celui qui est également gérant d’artistes pour les Grandes Gueules (Mario Tessier, José Gaudet), Richard Turcotte, Julie St-Pierre, Mike Gauthier et Julie Caron.

Photos de l’ouverture.

Se trouvant dans un édifice qui porte le nom de 4GB (4, chemin George-Bonnallie), le Cabaret Eastman se compose de trois éléments principaux. Il y a au deuxième étage la salle de spectacle de 215 places qui a été conçue pour obtenir une qualité sonore optimale. Un bar et une terrasse ont également été aménagés au second palier. Cet endroit servira aussi à des fins locatives pour des réceptions ainsi que des événements corporatifs.

Au rez-de-chaussée, on retrouve le magasin d’antiquités «Les Belles Choses» ainsi qu’une magnifique salle qui devrait se transformer en un restaurant au cours des prochains mois. «Pour ce dernier point, je suis toujours en négociations à ce moment-ci, explique-t-il. Je veux m’assurer d’accueillir un restaurant qui va s’intégrer parfaitement dans le projet, alors je prends le temps nécessaire pour avoir quelque chose qui sera à la hauteur.»

M. Clairoux nourrit de grandes ambitions pour son nouveau bébé, qui a été inspiré en long et en large par un concept qui porte le nom de Projet Eastmania. «Le projet Eastmania se veut un hymne aux arts et à la joie de vivre. Je veux que le Cabaret devienne un endroit où l’art sera exprimé sous toutes ses formes. Un endroit unique où il fera bon vivre et qui laissera place à l’expression populaire et à l’imagination avec la tenue, notamment, de rassemblements culturels et de festivals. Bref, je veux en faire une véritable destination touristique!»

Une cure de rajeunissement

Installé à Eastman depuis presque huit ans, Jean-Pierre Clairoux était loin de se douter à quel point il avait du travail sur la planche lorsqu’il a décidé d’acquérir cette ancienne église catholique.

«Je passais devant cet endroit tous les jours et j’étais découragé de voir un bâtiment aussi délabré en plein cœur d’Eastman, sur la rue même de la mairie. C’était tellement tout croche, mais si bien situé, que je me suis dit que c’était sûr que je ferais un bon deal. Cependant, je suis rapidement retombé les deux pieds sur terre lorsque je n’ai pas eu d’autres choix que de tout arracher, sauf la fondation de l’église qui a été restaurée en pierres. Ça nécessité beaucoup de travail, mais je suis vraiment fier du résultat», conclut le grand manitou.

Pour lancer les activités, le Cabaret est l’hôte d’un premier événement ce week-end, soit le Festi Blues, qui présente de grands noms comme Nic Payne, Bob Harisson et Carl Tremblay. Notons que la programmation complète pour les semaines à venir sera dévoilée sous peu.

Pour plus d’informations, il suffit de visiter le site Internet www. cabareteastman.com.