La photographie animalière: l’autre passion de Sophie Thibault

IMAGES. À titre de cheffe d’antenne au réseau TVA, Sophie Thibault a parfois la lourde tâche d’annoncer des drames ou de présenter des images difficiles à regarder. Mais depuis quelques années, elle a également le bonheur de montrer les beaux côtés de la planète grâce à son talent pour la photographie animalière.

Passionnée par l’information, Mme Thibault l’est tout autant par la photographie, un passe-temps qui s’est ancré solidement dans son horaire de vie depuis une décennie. Et qu’elle prend plaisir à partager à grande échelle, comme le témoignent ses 56 000 abonnés sur sa page Facebook. 

« Photographier des animaux ou des oiseaux me permet de prendre une respiration dans ma vie professionnelle. C’est aussi une sorte de revanche sur les mauvaises nouvelles », laisse entendre celle qui a appris son art de façon autodidacte.

(Photo gracieuseté – Sophie Thibault)

Généreuse de son temps, de son contenu et de ses interactions avec le public, Sophie Thibault suscite toujours beaucoup de réactions – positives – lorsqu’elle publie des images sur ses différentes plateformes, dont son site web (sophiethibault.ca).

Et elle a senti récemment que ses publications pouvaient faire œuvre utile. « J’ai publié plusieurs photos durant la pandémie et la réponse fut géniale. Les gens avaient besoin de beauté dans cette période plus difficile », a-t-elle remarqué.

Un coup de cœur pour la région

Ayant fait quelques voyages à l’étranger pour assouvir sa passion, dont un récent séjour au Costa Rica, Sophie Thibault a aussi développé une affection particulière pour l’Estrie, qui lui sert régulièrement de toile de fond pour ses projets visuels.

« J’ai toujours aimé la région de Magog. Quand j’étais adolescente, mon père louait un chalet sur le chemin des Pères, à proximité de l’Abbaye Saint-Benoit-du-Lac. Chaque fois que je reviens ici, c’est un peu comme un retour aux sources ».

L’organisme magogois LAMRAC (Les Amis du Marais de la rivière aux Cerises) l’a d’ailleurs invitée à quelques reprises pour des conférences sur la photographie animalière. « Je suis tombée en amour avec le marais, notamment après y avoir fait une magnifique randonnée en kayak. C’est mon « spot » de prédilection pour les photos », reconnaît-elle.

(Photo gracieuseté – Sophie Thibault)

« J’ai aussi été impressionnée par l’exposition (de sculptures d’oiseaux) de Louis Saint-Cyr. Cet artiste a un talent fou et il mériterait d’être connu à plus grande échelle. Pour ma part, c’est « ma » découverte de la dernière année », insiste Mme Thibault.

« Une de mes amies photographes m’a également fait découvrir tous les bons endroits de la région pour prendre les meilleures photos d’oiseaux. J’avoue que l’Île du Marais (à Sainte-Catherine-de-Hatley) est un site magnifique », ajoute-t-elle.

Estrienne à temps partiel

Après avoir dirigé le bulletin de nouvelles de 22 h pendant une vingtaine d’années (2002 à 2022), Sophie Thibault a eu droit à une autre « promotion » l’an dernier lorsqu’on lui a confié le bulletin de 17 h, à la suite de la retraite de Pierre Bruneau.

Ce changement d’horaire a été bénéfique sur son rythme de vie. D’autant plus que depuis quelques mois, elle loue une résidence dans le secteur de North Hatley, où elle peut profiter de ses week-ends loin de la Métropole. 

(Photo gracieuseté – Sophie Thibault)

Sans surprise, elle y a déniché plusieurs points d’intérêt. « La passerelle sur le lac Massawippi est vraiment belle et j’ai beaucoup de plaisir à photographier les chevreuils. Je suis par contre étonnée qu’ils soient aussi nombreux au cœur même du village. Certaines journées, on se croirait presque à Anticosti », compare-t-elle en riant.

(Photo gracieuseté – Sophie Thibault)

(Photo gracieuseté)