Eastman s’endimanche pour ses Correspondances

FESTIVAL. Christian Bégin a senti qu’il devait «se mettre sur son 36» lorsqu’il a fait son entrée à Eastman, hier matin, à l’ouverture des 17es Correspondances. «Le village s’est endimanché pour ce beau week-end», a constaté celui qui agit comme porte-parole de ce rendez-vous littéraire.

«Je suis heureux d’être l’entremetteur entre vous et les auteurs. Les mots sont un véhicule pour créer des liens entre les voisins», a lancé le comédien et animateur, lors de l’ouverture officielle de l’événement culturel

Présenté jusqu’à dimanche, ce grand festival des mots et lettres propose une programmation endiablée, entremêlant les cafés littéraires, classes de maîtres, grandes entrevues et spectacles.

Et puisque les Correspondances s’adressent aussi aux plus jeunes, on leur offre cette année une co-porte-parole spécialiste en la matière, Sonia Sarfati, journaliste et auteur de romans jeunesse. «J’ai déjà rencontré mon premier groupe de jeunes lors d’un atelier. Les participants avaient entre 3 ans et demi et 12 ans. Le défi était d’intéresser tout le monde, malgré les différences d’âge. J’ai été particulièrement impressionnée par la jeune Anaïs Hétu. Retenez bien ce nom; un jour, vous le verrez sur la couverture d’un livre», a lancé Mme Sarfati.

«On a tous aimé des livres pour enfants à une certaine époque, et on peut encore les aimer… même si on a les cheveux gris», a ajouté la dynamique porte-parole.

Gagnants du concours d’écriture

L’organisation des Correspondances a profité de son ouverture officielle pour dévoiler les textes gagnants d’un concours d’écriture tenu au sein des écoles primaires Brassard/St-Patrice (Magog) et Val-de-Grâce (Eastman).

Pierre Labrie a été grandement impressionné par les textes présentés au concours d’écriture par des jeunes de Brassard/St-Patrice et Val-de-Grâce. (Photo Le Reflet du Lac – Patrick Trudeau)

Le responsable Pierre Labrie, qui supervisait des ateliers dans les classes de ces deux établissements, a eu bien du mal à choisir les œuvres les plus méritantes. «J’ai dû mettre cinq textes gagnants ex aequo, et décerner une mention spéciale. On a eu droit à des lettres poétiques, parfois engagées, intimes ou touchantes», a laissé entendre le romancier et poète, vivement emballé par son expérience.

Parmi les lauréats, soulignons les jeunes India Lefebvre, Maëli Girard, Hubert Sévigny et Thomas Lachance (mention spéciale). Deux autres textes ont aussi été primés, soit ceux de Laurie et Félix, deux élèves de St-Patrice, qui n’avaient malheureusement inscrit que leur prénom sur leur lettre.