Ce n’est que le début pour les Correspondances d’Eastman
FESTIVAL. C’est sous la thématique des «Archipels francophones» que la 15e édition des Correspondances d’Eastman a pris son envol, jeudi (10 août), en présence du porte-parole Dany Laferrière et de la ministre de la Francophonie Marie-Claude Bibeau, entre autres.
Cette thématique prend tout son sens lorsque M. Laferrière parle d’unité francophone à travers le monde. «Parfois, on se dit être en danger, puisque l’on est les seuls à parler français en Amérique du Nord. Il faut se rallier aux autres et oublier cette histoire de solitude. Ce qui aide, ce sont les liens, et c’est de rassembler le plus grand nombre de gens qui partagent nos émotions», fait-il valoir.
Le membre de l’Académie française ajoute être très attaché aux Correspondances d’Eastman, car il s’y sent en repos. «Dans ce monde où il faut courir sans cesse, quand je viens dans ce spectacle de nature, où les gens sont courtois, délicats et qu’ils me parlent de choses qui m’intéressent, comme l’écriture et la lecture, ça me touche, dit-il. Ça me touche également de voir tout le travail qui est fait, et ça me donne l’impression que le temps d’un instant, le centre culturel du monde est à Eastman», d’imager le porte-parole.
La ministre de la Francophonie, Marie-Claude Bibeau, était particulièrement fière de participer à la cérémonie d’ouverture d’un événement qui fait rayonner la langue française. «Il s’agit de pouvoir souligner la présence du Canada dans la francophonie, ainsi que les valeurs communes de cette dernière, soit la paix, la démocratie et les droits humains. C’est aussi de souligner l’importance d’écrire, la façon dont ça peut aider une communauté à guérir, à comprendre ce qui se passe et à trouver des solutions», laisse entendre celle qui est également députée de Compton-Stanstead.
Le maire d’Eastman, Yvon Laramée, témoigne quant à lui de l’importance d’un tel événement pour sa municipalité, affirmant au passage que cette dernière a désormais un ADN culturel bien implanté dans sa communauté. «On en est à la 15e édition et ça s’est amélioré chaque année. L’apport touristique que ça amène est vraiment important, et c’est super de voir le succès de l’événement», lance-t-il.
Les festivités se poursuivent
Le directeur général des Correspondances, Raphaël Bédard-Chartrand, est heureux de l’offre du festival cette année. Pour la 15e édition, il mentionne que l’organisation s’est surpassée. «Cette année, c’est la fête, alors on a travaillé très fort. On célèbre à la fois les Archipels francophones, mais aussi les Correspondances et notre passion de la lecture, de l’écriture et de la littérature en général», indique-t-il.
Le premier café littéraire, qui avait lieu avant la cérémonie d’ouverture de jeudi, a accueilli de nombreux festivaliers. Un panel à saveur estrienne y était présenté, alors que David Goudreault, Michèle Plomer, Kiev Renaud et Véronique Grenier se joignaient à Francine Ruel le temps d’une discussion intitulée «Des loyalistes aux francophones».
Les activités se poursuivent jusqu’à dimanche. Pour plus de renseignements: www.lescorrespondances.ca.
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