Le niveau de l’eau atteint aussi des records au lac Massawippi
Le niveau de l’eau atteint aussi des records au lac Massawippi et ses riverains espèrent que la réfection du barrage de North Hatley, prévue pour l’été prochain, résoudra une bonne partie du problème.
Cet item a été abordé lors de l’assemblée générale annuelle de l’Association pour la protection du lac Massawippi (APLM), tenue le 9 août dernier au Collège Notre-Dame des Servites d’Ayer’s Cliff.
Le président de l’APLM, Michel Clairoux, répète cette demande depuis longtemps, mais comprend le processus long et complexe menant aux travaux du barrage situé sur la rivière Massawippi. «Deux maires assurent cependant que le chantier se mettra en branle dès l’été prochain», précise-t-il.
M. Clairoux sait que la réfection du barrage ne résoudra pas tous les problèmes du plan d’eau. «Il donnera toutefois un sérieux coup de main sur les fluctuations importantes, comme tout récemment, avec une réaction automatisée plus rapide», informe-t-il.
Actuellement, des eaux plus hautes en raison de fortes précipitations abîment davantage les rives et fragilisent les jeunes plantations érigées pour protéger le lac.
Les cyanobactéries ont aussi été au cœur des discussions. Plusieurs épisodes de fleurs d’eau ont été observés aux quatre coins du lac Massawippi depuis la période estivale. M. Clairoux demeure néanmoins positif dans cette malchance, qui frappe ce plan d’eau pour une troisième année consécutive, puisque la proportion de toxines demeure très basse dans chacun des échantillons prélevés près des prises d’eau municipales.
Il déplore cependant la méthode de travail du ministère de l’Environnement, qui ne transmet que très peu d’information aux riverains. «Je pense qu’il est possible d’être plus transparent sans alarmer les gens. On pourrait nous aviser plutôt que de le faire seulement auprès des municipalités», suggère-t-il.
D’autre part, les bateaux «wakeboards» n’ont pas fini de créer des vagues au lac Massawippi. Michel Clairoux souligne l’excellent travail de l’Association des plaisanciers du lac Massawippi pour l’application de son code d’éthique. «Les riverains respectent les consignes, ce qui n’est pas le cas des propriétaires de bateaux de l’extérieur de la région. Ils disent ne pas être au courant ou ils préfèrent ne pas se conformer en disant payer assez cher leur bateau pour faire ce qui leur tente. J’espère que les maires iront de l’avant avec leur intention d’interdire la pratique du wakeboard», lance-t-il.