Usine d’épuration d’Omerville: Québec accordera une subvention… dont le montant reste inconnu
INFRASTRUCTURES. Une étape plus symbolique que décisive a été franchie dans le fastidieux dossier de l’usine d’épuration d’Omerville. Le projet évalué à 30 M$ a été retenu par le gouvernement du Québec pour être admissible à une subvention, dont le montant reste toujours à déterminer.
Pour les employés de la Ville de Magog, qui travaillent sur ce dossier complexe depuis plusieurs années, il s’agit d’une nouvelle qui a de quoi réjouir les troupes. Toutefois, malgré ce vent d’optimisme, il faut demeurer prudent selon le directeur de l’environnement et de l’aménagement du territoire, Marco Prévost. «C’est la première fois dans ce dossier que la Ville et le Ministère font un pas en avant ensemble, conjointement. Mais de là se taper dans les mains, on va attendre un peu, car tout va dépendre du montant de la subvention», soutient Marco Prévost.
Le projet retenu par le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation, est celui de détourner les eaux usées d’Omerville jusqu’à l’autre usine de la rue de Hatley, qui serait également mise à niveau. Un scénario qui se traduirait, conséquemment, par le démantèlement des infrastructures municipales de la rue du Domaine, qui occasionnent des nuisances aux résidents du secteur.
«On parle d’un projet estimé à 30 M$. Si l’aide du gouvernement est finalement minime et sous nos attentes, on ne sera pas plus avancé et on risque de retourner à la case départ. Les discussions à venir sont donc déterminantes. Le gros du travail reste à faire», prévient M. Prévost, qui demeure positif malgré tout.
Le directeur s’attend d’ailleurs à ce que l’évaluation du projet, qui devrait débuter cet automne, perdure plusieurs semaines, voire des mois. «S’il y a une chose que j’ai apprise sur ce dossier depuis cinq ans, c’est qu’il ne faut pas se faire d’espoir sur des échéanciers ou des dates précises, car ça peut toujours être plus long qu’on l’envisage», conclut-il.
Notons que la subvention admissible provient du Programme d’infrastructures municipales d’eau, du ministère des Affaires municipales et Habitation.
Rappelons que la station d’Omerville est à plein rendement depuis 2004, ce qui empêche toute nouvelle construction dans le secteur.