Une victoire pour l’ex-conseiller Robert Ranger

POLITIQUE. Se battant depuis longtemps au nom de la sécurité sur la route 112, l’ex-conseiller Robert Ranger se réjouit de la décision du ministère des Transports du Québec (MTQ) d’installer une lumière à l’intersection du chemin des Pères.

Comme il l’a fait lors de ses deux mandats comme conseiller municipal, Robert Ranger a multiplié les interventions publiques au cours des dernières semaines pour que des changements soient apportés. En plus de la vitesse qu’il juge excessive, le principal intéressé déplorait la simple présence d’un feu clignotant à la croisée de la route numérotée et du chemin des Pères.

Il accueille donc l’annonce récente du MTQ à bras ouverts, même s’il émet certaines réserves. «Ça fait quand même plus de huit ans qu’on attend qu’il se passe quelque chose. Et le MTQ dit que la facture sera en bas d’un million de dollars. Ça m’apparaît beaucoup, surtout que les lumières installées au coin des rues Merry Nord, Valiquette et Bruant-de-Marais ont coûté en bas de 300 000 $.»

En plus d’espérer que ce changement se fasse en 2018, celui qui demeure dans le secteur Southière croit qu’une priorité devrait être donnée aux véhicules qui effectuent un virage à gauche vers le chemin Roy, lorsqu’ils arrivent de la route 112 (secteur Quatre-Fourches).

Pas le même pouvoir

Évidemment, l’ex-conseiller est conscient de ses limites à influencer les décisions prises à la Municipalité. Il est bien conscient que sa parole a maintenant moins de poids dans la balance qu’il y a quelques mois, lorsqu’il avait un mot à dire sur l’agenda politique. «C’est clair que ça me manque d’être conseiller. Je trouvais ça tellement intéressant. Et comme citoyen, tu n’as pas le même pouvoir. Tu espères que le conseil t’écoute, mais ce n’est pas toujours évident. Quand il va y avoir des dossiers importants, je vais être là. Tous les citoyens devraient faire la même chose, car c’est facile de chialer contre les élus, mais je suis bien placé pour savoir que c’est un travail vraiment difficile», conclut-il.