Une «Halte du bien-être» pour favoriser l’accès aux enfants vulnérables?

SANTÉ. Les milieux universitaire, hospitalier et des organismes communautaires n’attendent que le feu vert du ministre de l’Environnement du Québec pour démarrer leur projet de «Halte de bien-être» dans le futur agrandissement du parc national du Mont-Orford.

Ces regroupements, qui incluent notamment Accès Enfant Nature et Les Enfants GIOIA, se montrent enthousiastes face aux recommandations positives du Bureau d’audiences publiques en environnement (BAPE). 

Ils espèrent maintenant que l’autorisation du gouvernement favorisera ainsi l’accès au parc aux clientèles vulnérables, incluant les enfants malades et leurs familles. 

Cette ouverture passerait par une «Halte de bien-être» dans le secteur du Lac-Montjoie. Ce concept comprend notamment une forme d’hébergement dans le secteur de la pointe des Pères. Il se traduirait par un lieu de ressourcement, d’intervention et de reconnexion avec la nature en lien avec le bien-être. 

Les instigateurs voient ces futurs aménagements comme des facteurs encourageant des activités de calme, de contemplation et d’introspection. «L’intention est de créer un projet innovateur qui sera pionnier au sein des parcs nationaux du Québec dans le développement des espaces naturels en étroite relation avec la santé publique», lit-on dans le projet de modification de la limite du parc.

Ce concept a été élaboré presque en parallèle par la Société des établissements de plein air du Québec (SÉPAQ), le ministère de l’Environnement et le regroupement associé à la protection des enfants vulnérables.

Pour l’instant, il ne faut pas confondre ce projet à celui du groupe GIOIA qui souhaite construire un milieu de vie et un centre de soins palliatifs pour les enfants malades. Ces deux concepts pourraient cependant se fusionner un jour.