Une année 2021 occupée pour LAMRAC

BILAN.  Malgré plusieurs défis liés à la pandémie, l’année 2021 aura été des plus positives pour l’Association du Marais-de-la-Rivière-aux-Cerises (LAMRAC) qui a non seulement conclu des partenariats majeurs, mais qui a vu ses installations connaître une popularité sans précédent.

Pour la première fois, LAMRAC et la Ville de Magog ont signé une entente de gestion de 15 ans en lien avec le Centre d’interprétation du Marais (CIM), dont la prise en charge de l’entretien relève maintenant de la Ville. « Ce n’est pas une révolution majeure en  ce sens que la Ville avait déjà cette responsabilité. Mais cette entente permet d’officialiser le tout, explique la directrice générale de LAMRAC, Laura Dénommée-Patriganni. Il faut comprendre que plus le Centre prend de l’âge, plus il y a des enjeux en lien avec son entretien. C’est aussi une construction assez complexe, avec différentes technologies, ce qui nécessite une expertise que nous n’avons pas à l’interne. La Ville sera donc beaucoup mieux placée que nous afin d’assurer que le vieillissement du bâtiment se fasse sans heurts. »

D’autre part, l’organisme en est venu à une nouvelle entente de financement avec la Municipalité d’une durée de cinq ans. En 2021 et 2022, la subvention se chiffre respectivement à 379 700 $ et 354 700 $. Mme Dénommée-Patriganni rappelle que LAMRAC a dû composer avec une coupure de 100 000 $ dans son entente précédente, obligeant l’organisation à développer de nouvelles sources de financement.

Le stationnement payant à l’entrée des sentiers est un bon exemple de revenus autonomes alors que celui-ci a généré des recettes de 80 000 $ en 2021. LAMRAC a aussi vu les dons de ses membres augmenter de 70%. Impossible également de passer sous silence la générosité de la famille Desmarais. Celle-ci a fait don de sa collection de sculptures d’oiseaux d’une valeur d’un million de dollars pour en faire une exposition permanente, dont l’aménagement a aussi été payé par Paul Desmarais Jr et sa conjointe Hélène Desmarais  au coût de 848  000 $.

UNE PATROUILLE EN KAYAK

Un autre fait marquant de la dernière année est l’afflux monstre d’utilisateurs dans la rivière aux Cerises. Un achalandage qui a même forcé l’organisme à faire une sortie publique l’été dernier, tellement plusieurs comportements nuisibles ont été observés. En réaction avec cette réalité, LAMRAC embauchera un patrouilleur nautique en kayak lors de la prochaine saison estivale pour sensibiliser les utilisateurs. « Le but est de mieux contrôler et de prévenir les comportements nuisibles. Le patrouilleur n’aura pas le pouvoir de donner des contraventions, précise Laura Dénommée-Patriganni. On veut surtout mieux informer les utilisateurs, car la grande majorité n’est pas malintentionnée. Les gens ne sont juste pas conscients de la portée de leurs gestes et des conséquences qui peuvent en découler pour un milieu aussi fragile que le marais. »

Un engouement similaire a été observé dans les sentiers en 2021 avec la présence de plus de 235 000 marcheurs, soit une hausse de 27%. « L’un de nos défis est que les marcheurs viennent aussi visiter le Centre d’interprétation, qui demeure méconnu. On travaille justement à revoir toute la signalisation, comme à l’entrée des sentiers et dans le stationnement. On veut y apporter une belle signature similaire à notre nouveau site Internet, qui est vraiment magnifique, pour attirer davantage de visiteurs vers nos installations intérieures », explique la directrice générale. 

Rappelons que LAMRAC tiendra plusieurs festivités en 2022 à l’occasion de son 25e anniversaire de fondation.