Une aide financière qualifiée de «peanuts» par le conseiller Ranger

Même si elle sera bonifiée de 75 000 $, l’aide financière versée annuellement à Magog Technopole demeure trop peu aux yeux du conseiller Robert Ranger, la qualifiant même de «peanuts».

Les membres du conseil de ville ont annoncé lundi soir que la subvention annuelle passera de 200 000 $ à 275 000 $ dès 2017. Une hausse qui a été adoptée à l’unanimité par tous les membres du conseil.

À son tour de table, le conseiller Ranger a salué l’initiative de la Municipalité. Il considère tout de même qu’elle devrait en faire davantage considérant les retombées générées par l’arrivée des entreprises en technologies de l’information et des communications. «On est rendu à 45 compagnies grâce au mouvement de Magog Technopole et on a attiré des investissements majeurs, fait valoir M. Ranger. Gilles Bélanger et ses acolytes ont construit l’îlot Tourigny qui va créer 200 emplois, ils ont acheté l’ancien Boréalis qui est presque plein et ils prévoient construire deux nouveaux bâtiments. Juste en taxes foncières à l’heure actuelle, la subvention se paye toute seule.»

Avant d’avancer un chiffre précis sur ce que devrait être la subvention à son avis, Robert Ranger veut connaître les retombées précises de ce secteur d’activités sur l’économie magogoise. «J’ai demandé d’avoir le rapport total pour connaître exactement le nombre d’employés, combien de maisons ont été achetées, etc. On va voir que 275 000$, c’est des peanuts. Est-ce qu’on devrait en mettre plus pour que la Ville avance plus vite? Pour moi, c’est oui et je vais travailler dans ce sens-là», conclut-il.