Un poteau «tout croche» fait craindre le pire à l’école des Deux-Soleils à Magog
Alors que la Ville de Magog s’apprête à investir des centaines de milliers de dollars pour la sécurité autour de ses établissements scolaires, voilà qu’un poteau d’Hydro-Québec en fâcheuse posture fait craindre le pire dans une cour d’école du secteur Omerville.
Le poteau en question, qui penche de manière prononcée en direction de la rue Gérin, est situé en plein cœur du stationnement de l’école des Deux-Soleils. Ce problème ne date pas d’hier, comme le rapporte le conseiller du secteur Yvon Lamontagne. Après quelques années de pression exercée par la Municipalité, Hydro-Québec a finalement planté un poteau tout neuf l’an dernier.
Le hic, cependant, est que le transfert du filage tarde à se faire, si bien que le vieux poteau est encore celui qui est fonctionnel. «C’est complètement ridicule comme situation, déplore Yvon Lamontagne. La job a été faite à moitié et pendant ce temps-là, on ne sait pas ce qui peut se produire. Je ne suis pas un expert, mais faut pas attendre que le poteau tombe pour se réveiller. On est sur le terrain d’une école, en plein quartier résidentiel. Ça n’a pas d’allure!»
La situation est d’autant plus embarrassante, selon le conseiller municipal, puisque des travaux majeurs sont prévus cet été aux abords des Deux-Soleils. On construira notamment un nouveau trottoir qui passera tout juste à côté du poteau problématique. «On va avoir des aménagements tout neufs avec un poteau tout croche juste à côté. Ça beau être la responsabilité d’Hydro-Québec, c’est tout le monde qui a l’air fou dans cette histoire. En tout cas, je suis gêné comme représentant municipal.»
La patience est de mise
Le directeur des Travaux publics à la Ville de Magog, Michel Turcotte, se fait moins alarmiste face à la situation. Il soutient que ce n’est qu’une question de temps avant que le problème soit corrigé. «C’est facile de taper sur Hydro-Québec, mais en même temps, on ne peut pas s’attendre que les dossiers se règlent aussi rapidement que l’on voudrait. Son centre de services n’est pas collé sur Magog et son territoire de couverture est très grand. Les dossiers sont traités en priorité, tout simplement.»
S’il reconnaît que la Municipalité n’a qu’un pouvoir d’influence dans ce dossier, Michel Turcotte admet tout de même que le «timing» est achalant. «C’est sûr qu’on souhaite que le problème soit réglé avant le début des travaux. Sinon, on devra possiblement y retourner pour refaire du patchage. À savoir si c’est dangereux ou non, je n’ai pas les compétences en ingénierie pour me prononcer là-dessus», conclut-il.