Un parcours de jeux gonflables à l’étude sur le lac Memphrémagog
ACTIVITÉS. Des élus veulent de la nouveauté dans les parcs de la Ville de Magog en proposant, dès cet été, l’installation de jeux gonflables directement sur le lac Memphrémagog.
L’idée s’inspire de ce qui se fait au parc Jean-Drapeau à Montréal avec l’attraction Aquazilla. Il s’agit d’un parcours de jeux gonflables composé d’obstacles, de glissoires et de plateformes pour sauter dans l’eau. Une activité qui s’adresse autant aux enfants qu’aux adultes.
La Commission des sports, des loisirs et de la vie communautaire, qui s’occupe des parcs magogois, verrait bien une attraction du genre dans la municipalité. C’est d’ailleurs pourquoi les trois membres de la Commission, soit la mairesse Vicki-May Hamm et les conseillers Samuel Côté et Nathalie Pelletier, ont donné leur appui pour que le projet fasse l’objet d’une analyse.
«On a une idée des coûts, mais il faut aller plus loin pour avoir une estimation la plus réelle possible, explique le président de la Commission, Samuel Côté. Il y a aussi la question des assurances qui pourrait compliquer les choses. Toutefois, pour le budget, je suis convaincu que c’est quelque chose de réalisable, d’autant plus que nous avons des montants disponibles pour développer de nouveaux jeux.»
Le choix de l’emplacement doit également être discuté. Certains le verraient davantage à la plage des Cantons, tandis que d’autres préfèreraient la pointe Merry. Si l’analyse prouve la faisabilité du projet, l’objectif serait de le concrétiser dès cet été. «Si on constate que les coûts sont plus élevés que prévu, on pourrait commencer plus modestement avec seulement quelques jeux. On verra par la suite s’il y a de l’intérêt pour le bonifier au fil des ans», ajoute M. Côté.
S’entraîner en plein air
Un autre nouveauté qui pourrait se matérialiser est l’installation d’équipements pour s’entraîner en plein air. Il s’agit de modules conçus pour être faciles d’utilisation et adaptés à tout le monde. Cette pratique est de plus en plus répandue. On en trouve notamment au parc de la Rivière-aux-Cerises, au Canton d’Orford.
Deux options sont actuellement sur la table pour Magog. La première consisterait à mettre en place plusieurs exerciseurs à proximité des jeux pour enfants, à la pointe Merry. L’autre option serait de créer un parcours d’entraînement en distançant les appareils. «Cette idée m’est venue lors d’un voyage en Floride, où ce type d’équipement est vraiment très populaire. Honnêtement, ça crée toute une ambiance. De plus, c’est un projet qui cadre parfaitement avec notre politique familiale. Peut-être même qu’on aurait droit à des subventions», conclut Samuel Côté.