Un nouveau toit pour la Maison de la famille
Une nouvelle page d’histoire se tourne pour la Maison de la famille Memphrémagog (MFM) qui jouira bientôt d’un nouveau toit pour accueillir les 350 familles qui ont recours à ses services.
Acquise au coût de 210 000 $, cette résidence est située au 40, rue Jean-Paul II dans le quartier Saint-Jean-Bosco, plus précisément face à la Maison des jeunes. Cette propriété appartenait à la Fondation du Centre Notre-Dame de l’Enfant qui s’en est départie à moindre coût pour aider l’organisme à concrétiser cet important projet.
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Il reste encore quelques étapes à franchir avant le déménagement, dont celui du changement de zonage. À ce sujet, la directrice générale et conseillère municipale, Nathalie Bélanger, s’attend à une réponse d’ici l’automne, si tout se déroule comme prévu.
De plus, quelques travaux estimés à 60 000 $ devront être réalisés, notamment au sous-sol, pour rendre les locaux plus fonctionnels et adapter aux besoins. «Le problème au centre communautaire est le manque d’espace. Toute l’administration est regroupée au même endroit, ce qui fait en sorte qu’il n’y a aucune confidentialité. C’en est devenu presque gênant. Dans cette maison, chaque service disposera de son propre local», affirme Mme Bélanger.
À ses bureaux actuels, l’organisme doit également jongler avec un manque continuel de places dans le stationnement.
Pour le vice-président de la MFM et père d’une petite fille, David Curry, cet investissement permettra plus que jamais à la MFM de mener sa mission de proximité auprès des familles dans le besoin. «Ce sera un milieu beaucoup plus accessible et accueillant pour nous, les familles, qui n’auront plus à monter au troisième étage toutes les fois. Nous n’avons pas seulement acheté une maison, mais un milieu de vie au cœur de notre communauté», assure le citoyen.
Pour être en mesure de payer les rénovations ainsi que les versements hypothécaires et les frais d’entretien, la Maison de la famille travaille sur un projet d’économie sociale qui servira de source de revenus. Cependant, à ce sujet, les administrateurs sont demeurés discrets en affirmant que des pourparlers sont toujours en cours.