Un effort ultime d’investisseurs privés pour sauver la série Amos Daragon à Magog
Des investisseurs privés de Magog offrent une garantie de prêt de 500 000 $ au projet de série d’animation Amos Daragon dans un espoir ultime que le gouvernement du Québec embarque, à son tour, dans cette aventure télévisuelle.
Le temps presse alors que le ministère de l’Éducation, de la Science et de l’Innovation a jusqu’au 30 juin pour fournir une garantie de prêt au projet. Une première demande a été refusée, au cours des dernières semaines, puisque Investissements Québec jugeait que le montage financier était insuffisant.
Cette tentative ultime de sauver cette production de la compagnie IceWorks de Magog est l’œuvre de gens d’affaires de la région, dont fait partie le promoteur Gilles Bélanger. Ce dernier explique que cette offre permet de réduire la garantie de prêt demandée à Québec, et ce, en plus de renforcer le montage financier. «Pour les investisseurs et pour toutes les personnes impliquées dans le développement économique de Magog, le projet de IceWorks est un pas important dans la reconversion de l’économie régionale vers une véritable technopole. La cinquantaine d’emplois ainsi créés représente des retombées majeures pour toute la population, car ils auront pour effet de créer ou de maintenir une multitude d’autres emplois dans les services», soutient M. Bélanger par voie de communiqué.
Le dossier a été remis entre les mains du député d’Orford, Pierre Reid, dans l’espoir «que le gouvernement fasse la démonstration de sa capacité d’agir rapidement dans une situation d’urgence», peut-on lire dans le communiqué.
Au cours des quatre dernières années, le groupe d’investisseurs mené par Gilles Bélanger a investi plus de 20 M$ en sol magogois, dont la moitié au Quartier de l’innovation au centre-ville. Il s’agit notamment de la construction de l’îlot Tourigny au coin des rues Principale Ouest et Saint-Patrice Ouest.
Rappelons que la série Amos Daragon est une série de livres mettant en vedette des personnages d’aventures fantastiques. Elle a été créée par l’écrivain Bryan Perro et traduite en 22 langues.