«Sinon, c’est injuste pour l’ensemble des autres élèves»

La Commission scolaire des Sommets (CSS) comprend la décision du ministère de l’Éducation à forcer la tenue d’un nouvel examen de français à 37 étudiants de La Ruche qui ont eu accès, par erreur, à un logiciel de correction.

Le directeur général adjoint de la CSS, Serge Dion, admet que c’est la première fois que des élèves ont eu accès à des logiciels de correction durant un examen de fin d’études. Une situation qui a été aussitôt rapportée au ministère de l’Éducation, qui est l’autorité compétente dans ce genre de dossier. «Je comprends la réaction des élèves, mais je comprends aussi le rationnel de la décision du Ministère, qui ne pouvait pas faire autrement que d’obliger la reprise de l’examen. Sinon, c’est injuste pour l’ensemble des autres élèves», explique M. Dion.

D’un point de vue technique, le directeur général adjoint explique qu’il est impossible de pénaliser seulement les élèves qui auraient utilisé le correcteur puisque ce dernier était activé automatiquement à tous les postes de travail. De plus, l’idée d’invalider le critère de l’orthographe de la correction a été écartée puisqu’il s’agit de l’élément le plus important de l’évaluation selon le directeur général adjoint.

«On va s’assurer que les élèves concernés auront plus de latitude et d’ouverture face à cette charge de travail supplémentaire. Du temps leur sera notamment accordé en classe pour préparer leur examen et on leur offrira des conditions facilitantes dans la remise de travaux», conclut-il.

Rappelons que les élèves touchés par cette situation se sont mobilisés au cours des dernières heures dans l’espoir d’un revirement de situation (voir autre texte).