Sécurité à l’hôpital de Magog: « On a travaillé localement pour réagir rapidement »

SANTÉ. «La réorganisation au 6e étage n’est peut-être pas parfaite, mais on a rapidement appliqué le meilleur des scénarios pour atténuer les préoccupations.»

La présidente-directrice générale adjointe du CIUSSS de l’Estrie-CHUS, Robin Marie Coleman, convient qu’une mixité de patients peut devenir un lieu inapproprié pour certains résidents. Elle assure que la direction de l’établissement a rapidement bougé pour hausser la sécurité en lien avec des patients aux prises avec différentes formes de démence. Le nombre de personnes sur l’étage a également été augmenté.

«On a écouté les gens sur le terrain, de concert avec la coordination locale, pour réduire les préoccupations des employés et des patients», assure Mme Coleman.

La PDG adjointe voit davantage la fermeture du 4e étage comme une réduction de lits, car quelques-uns ont été déplacés au 6e étage. Elle a également observé des impacts sur le quotidien des personnes en place créés par ce transfert. Depuis le 10 mai cependant, elle précise qu’une vingtaine de résidents plus malades ont été transférés vers des lieux plus appropriés pour eux.

Mme Coleman prévient néanmoins qu’il y aura encore des patients en attente de transfert au 6e étage pendant la période estivale. Elle tient à rassurer les employés, les patients et les familles qu’il ne s’agit pas toujours de personnes atteintes de démence. «L’un de nos objectifs consiste à former davantage nos employés afin d’offrir les soins les plus adéquats possible, planifie-t-elle. On doit s’ajuster, car il n’y a pas toujours de la place ailleurs et on travaille toujours dans un contexte de pénurie de main-d’oeuvre.»

Texte La sécurité des patients remise en question ici.