Samuel Côté doit quitter la Corporation des événements

AFFAIRES MUNICIPALES. Cinq jours après que son accusation pour conduite avec les facultés affaiblies soit devenue publique, le conseiller Samuel Côté a été sanctionné par ses collègues lors de la séance publique du conseil municipal de Magog, lundi soir.

La mairesse Nathalie Pelletier, qui avait déjà annoncé un remaniement et des changements au sein des comités et des commissions il y a quelques jours, l’a retiré du conseil d’administration de la Corporation des événements.

Il perd aussi le poste de substitut à la Régie de police de Memphrémagog.

Il ne présidera plus la Commission de la sécurité incendie et des mesures d’urgence.

Il garde la Commission sur le développement économique à titre de représentant municipal.

Il conserve toutefois la présidence de la Commission des finances. À ce titre, Samuel Côté a d’ailleurs livré le programme triennal d’immobilisation lors de la séance du conseil municipal de lundi soir.

Son départ de la Corporation s’explique par le fait que le conseiller Côté a été interpellé par les policiers pendant la Fête des neiges, en mars dernier, un événement organisé par la Corporation.

Et c’est lors de cette activité que M. Côté a été impliqué dans un accident de motoneige. Il a par la suite a été contraint de donner un échantillon de sang après avoir subi des blessures mineures.

Selon la Régie de police de Memphrémagog (RPM), les policiers qui sont intervenus sur place avaient des motifs de croire que l’un des principaux organisateurs de la Fête avait conduit le véhicule récréatif avec les facultés affaiblies. Le service policier devait attendre le résultat de l’analyse en laboratoire pour savoir si une accusation allait être portée ou non.

Il n’y a pas eu d’autres blessés impliqués dans l’accident.

La comparution au palais de justice de Sherbrooke est prévue le 18 octobre prochain. 

Au moment de prendre la parole au conseil municipal, Samuel Côté s’est dit soulagé que la nouvelle sorte enfin. « Dans la vie, soit on se cache ou on assume nos erreurs la tête haute, a-t-il confié. Moi, je choisis la seconde option et je me servirai de cet événement comme un tremplin pour devenir une meilleure personne. »