Rétro 2023: crise financière chez Vertendre

RÉTRO. Le Groupe Vertendre entreprend 2023 sur une mauvaise note en se plaçant sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC).

Le président et cofondateur de Vertendre, Alain Chagnon, confie alors qu’il s’agit de la décision la plus difficile à prendre dans ses 35 années en tant qu’entrepreneur. À l’aide du syndic Raymond Chabot Grant Thornton, il tente toujours, plusieurs mois plus tard, de relancer l’entreprise avec un nouveau montage financier, tout en maintenant la location des refuges « zoobox » et en excluant une faillite.

Vertendre doit 17,2 millions $ à 146 créanciers. La majorité de cette somme est garantie à 17 créanciers, incluant de l’argent public provenant d’Investissements Québec (921 000 $) et de Développement économique Canada (400 000 $). 320 000 $ demeurent impayés à la Caisse Desjardins du Lac-Memphrémagog.

Les plus importants comptes en souffrance sont liés à McGuire Project Management, en Irlande (6 M$), et Immofinn, de Brossard (5,2 M$). 129 créanciers non garantis se partagent 1,4 M$ en arrérages.

Les délais s’allongent à quelques reprises devant les tribunaux pendant l’année, le temps que le syndic trouve un arrangement avec les créanciers. On apprenait aussi, en septembre, que l’ex-dirigeant de Bombardier, Laurent Beaudoin, s’intéresse à la compagnie basée à Eastman. Il a fait une offre d’achat de près de 650 000 $ pour l’acquisition d’actifs à Eastman et à Saint-Siméon.