Rétro 2022: l’éternelle opposition entourant les nouvelles constructions

RÉTRO.  Le nouveau mandat du conseil municipal de Magog et de la mairesse Nathalie Pelletier a commencé avec un projet immobilier qui a suscité de vives réactions chez certains citoyens, soit celui des Berges Hatley.

Ce vaste projet domiciliaire, qui consiste à construire 16 immeubles pour un total de 96 logements dans une zone boisée longeant la rue de Hatley, a reçu un accueil glacial de la part de résidents, dont de futurs voisins du quartier. 

Pour eux, la Ville de Magog fait erreur en autorisant la destruction d’un des derniers milieux naturels dans le Magog urbain. Au cours des derniers mois, ces opposants ont multiplié les sorties publiques dans l’espoir que le projet avorte, notamment en se faisant entendre lors des assemblées du conseil municipal, où ils ont aussi déposé deux pétitions de près de 1000 noms. Une manifestation a même eu lieu au mois de mai. 

Même si le promoteur s’est montré ouvert à leurs commentaires, en retournant quelques fois à la table à dessin afin d’améliorer le projet, les protestataires n’ont jamais changé leur fusil d’épaule. Pour eux, la seule satisfaction possible est de préserver cet espace tel quel, ce qui n’arrivera pas comme l’a répété plusieurs fois la mairesse Nathalie Pelletier. Cette dernière a fait savoir que le propriétaire du terrain a, depuis plusieurs années, l’autorisation de développer ce site. Ce dernier a même été ciblé par la Municipalité comme une zone prioritaire de développement.

Donc, à l’heure actuelle, la question n’est pas de savoir si le projet aura lieu, mais bien quand les premiers coups de pelle seront donnés. Aux dernières nouvelles, le promoteur espérait débuter les travaux au printemps 2023.